Nigerian Performing Arts: Past, Present and Future with Particular Reference to the Igbo Practice
1975; Présence Africaine Editions; Volume: N° 94; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.3917/presa.094.0195
ISSN2271-197X
Autores Tópico(s)Theater, Performance, and Music History
ResumoL’auteur brosse un tableau assez concis du passé, du présent et de l’avenir des arts non plastiques des Igbo au Nigéria. La musique, la danse et le théâtre sont solidaires et engagent les cinq sens de l’assistance et des artistes (comme chez les autres tribus africaines). Il ne faut pas voir ces arts dans l’optique occidentale. La musique, surtout, joue un rôle fonctionnel dans la vie de chacun — à la naissance, à la circoncision, pendant les fêtes, dans les jeux d’enfants, dans la religion, pour la guérison, aux funérailles, etc. Les instruments de la musique traditionnelle des Igbo sont également fonctionnels. Les Igbo dansent généralement par groupes dans un cercle qui donne de la plasticité à l’espace. Le mouvement est en série, les danseurs sont répartis en « groupes d’âge » et les femmes sont séparées des hommes (sauf dans les danses des jeunes). Les danses de ceux-ci peuvent être accompagnées ou non de chants selon l’occasion tandis que les danses de celles-là en sont presque toujours accompagnées. Le théâtre traditionnel des Igbo ne ressemble guère au théâtre occidental classique et on peut convenablement le décrire comme « une série d’activités et de saynètes » qui se reproduisent à n’importe quel moment et dans n’importe quel lieu. Elles sont soit répétées et « travaillées », soit spontanées et font pari de la vie quotidienne. Elles peuvent également jouer un rôle sérieux dans des rituels profonds. Pour assurer l’avenir de ces arts, les Universités doivent prêter plus d’attention à leur enseignement par des professionnels « chevronnés ».
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