L'électorat de Nicolas Sarkozy : « rupture tranquille » ou syncrétisme tourmenté ?
2007; Presses de Sciences Po; Volume: Vol. 57; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.3917/rfsp.573.0459
ISSN1950-6686
Autores Tópico(s)Political and Social Issues
ResumoRésumé En affichant le projet d’une « rupture tranquille », Nicolas Sarkozy a certes manifesté une volonté de distanciation avec ses prédécesseurs, mais celle-ci ne vaut pas renoncement à toutes les ressources et dimensions de l’héritage. Si l’asymétrie des rapports de force entre les composantes partisanes de droite est bien avérée au lendemain du 6 mai 2007, une dynamique politique doublée d’une dynamique sociale, débordant l’une et l’autre les contours traditionnels de la droite classique, ont assuré – grâce à ce syncrétisme – la victoire de Nicolas Sarkozy. Mais l’élection de Nicolas Sarkozy comble aussi les attentes césaristes d’une partie de son électorat et signale la nostalgie, toujours à l’œuvre dans la société française, du renforcement gaulliste de la fonction présidentielle.
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