Dominant Plants Of The Maya Forest And Gardens Of El Pilar: Implications For Paleoenvironmental Reconstructions
2008; SAGE Publishing; Volume: 28; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.2993/0278-0771-28.2.179
ISSN2162-4496
Autores Tópico(s)Pleistocene-Era Hominins and Archaeology
ResumoAbstractThe ancient Maya have been accused of destroying their forests yet the Maya forest today is replete with economic value, and contemporary traditional Maya forest gardeners manage and maintain the dominant plants of the forest for their economic values. Paleoenvironmental reconstructions of the Maya area have relied on the distribution of primarily wind borne pollen in ancient soil deposits, but the majority of these plants are pollinated biotically. An examination of the pollen syndromes of the dominant species of the Maya forest and the forest gardens demonstrates that only one of the dominant plants of the forest today appears in the pollen record of paleoenvironmental soil cores. In contrast, all the herbs and grasses of the high performance milpa, although dominated by maize, are in the pollen record. Rather than deforested, I suggest that the ancient Maya created a mosaic of field to forest, very little of which can be effectively defined in the palynological record. ResumenLos antiguos Mayas han sido acusados de destruir la selva aunque hoy la selva Maya tiene un gran valor económico. Hoy, los tradicionales jardineros forestales maya, manegan y mantienen las especies dominantes de la selva por sus valores economicos. Reconstrucciones paleo-ambientales de la área Maya han enfocado sus interpretaciones en el polen llevado por el viento. Sin embargo, la mayoría de las plantas de la selva tropical son polinizados por animales. Un examen de los síndromes de polinización de las especies dominantes de la selva Maya y los jardines forestales demuestra que solamente una especie aparece en las muestras de polen depositado en los núcleos de los lagos locales. Además la milpa productiva, dominada por el maíz, sostiene las hierbas y pastos reconocidos en los núcleos de polen. Mas que deforestación, pienso que los antiguos Mayas crearon un mosaico desde campo hasta selva. El hecho de que los jardines Maya tradicionales estén compuestos en gran parte de especies de la selva Maya y que contienen las mismas especies dominantes que están en la selva sugiere que el paisaje era dinámico y variado. En este ensayo se argumenta que hoy la selva Maya es un jardín y los jardines tradicionales que comparten especies nativas representan una inversión significativa en la selva que ha tenido una larga historia. RÉSUMÉLes anciens Mayas ont été accusés de détruire la forêt et pourtant elle a aujourd'hui une grande valeur économique et les jardiniers traditionnels de la forêt Maya administrent et entretiennent les espèces dominantes. Des reconstructions paleo environnementales de la zone Maya se sont concentrées sur le pollen transporté par le vent et déposés dans les sols, bien que la majorité des plantes de la forêt tropicale soient pollinisées par des animaux. Un examen des syndromes de pollinisation des espèces dominantes de la forêt démontre que seule une espèce apparaît dans les registres de pollen déposé au fond des lacs locaux. Au contraire, toutes les herbes et les pâturages ayant une croissance (milpa) élevée et dominées par le maïs, s'apparentent au pollen. Donc, plus que la déforestation, je pense que les anciens Mayas ont créé une mosaïque allant du champ à la forêt qu'il est difficile de caractériser dans les enregistrements palynologicaux. Le fait que les jardins Mayas traditionnels soient composés en grande partie d'espèces de la forêt Maya et qu'ils contiennent les mêmes espèces dominantes que la forêt suggère que le paysage était dynamique et varié. On pourrait donc dire qu'aujourd'hui, la forêt est un jardin, et que les jardins traditionnels qui partagent des espèces d'origine avec la forêt ont une très longue histoire.
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