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Estimation of the overall fishing power: A study of the dynamics and fishing strategies of Brittany's industrial fleets

1999; EDP Sciences; Volume: 12; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.1016/s0990-7440(99)80019-9

1765-2952

Laurent Millischer, Didier Gascuel, A. Biseau,

Coral and Marine Ecosystems Studies

The present paper suggests a method for estimating the fishing power of vessels and for analysing fleet dynamics. The approach is based on quantification of stocks catchability (q), derived from fishing mortality coefficients (F) as calculated by virtual population analysis. Catchabilities for each harvested stock are thus estimated relatively to the fishing effort (fn) of each vessel, according to the equation: q = (F/fn). A linear model is then fitted to these catchabilities. The model allows the identification and quantification of trends in average mortality rates per fishing hour for each stock. Under some assumptions, trends are interpreted as variations in the overall fishing power of each fleet. The approach is applied to three industrial and semi-industrial fleets of Brittany (Lorient, Concarneau and Douarnenez) and to the main gadoid stocks they exploit off the west coast of Scotland (ICES area VIa), and in the Celtic Sea (ICES area VIIf,g,h) for Concameau. Results show large variations in fishing power. Particularly, a marked increase trend in the fishing power exerted on saithe (Pollachius virens) is highlighted for the three fleets, over the period 1983–1989. These variations can be explained by the redirection of fishing strategies, which may occur on a large scale. Thus, we show how the collapse of saithe stock at first led the three fleets to intensify the harvesting of saithe, and from 1989 on, to adopt different strategies. The possible causes of the observed dynamics are discussed, as well as their consequences for fisheries management. In particular, the relevance of direct control of fishing effort as a regulatory tool is questioned. On propose ici une méthode d'estimation des puissances de pêche des navires et d'analyse de la dynamique des flottilles. L'approche s'appuie sur une quantification de la capturabilité (q) des stocks à partir des coefficients de mortalité par pêche (F) issus de l'analyse des cohortes. Les capturabilités de chaque stock exploité sont ainsi estimées relativement à l'effort de pêche (fn) développé par chaque navire, selon la relation: q = (F/fn). Une modélisation linéaire des capturabilités est ensuite effectuée. Elle permet d'identifier et quantifier les tendances des mortalités moyennes par heure de pêche appliquées à chaque stock. Sous certaines hypothèses, ces tendances sont interprétées comme des variations de puissances de pêche développées par chacune des flottilles. La méthode est appliquée aux trois flottilles industrielles ou semi-industrielles de Bretagne sud (Lorient, Concarneau et Douarnenez) et aux principaux stocks qu'elles exploitent dans la zone nord-ouest d'Écosse (zone CIEM VIa), et en mer Celtique (zone CIEM VIIf,g,h) pour Concarneau. Les résultats montrent d'importantes variations des puissances de pêche. En particulier, un important accroissement de la puissance de pêche développée sur le lieu noir (Pollachius virens) est mis en évidence pour les (rois flottilles, sur la période 1983–1989. Ces variations s'expliquent notamment par des modifications de stratégies de pêche, qui peuvent être de grande ampleur. On montre ainsi comment l'effondrement du stock de lieu noir a conduit d'abord à une stratégie d'intensification de son exploitation, puis, à partir de 1989. à des stratégies différentes pour chacune des trois flottilles. Les raisons susceptibles d'expliquer les dynamiques observées sont discutées, ainsi que leurs conséquences en terme de gestion des pêches. La pertinence d'une régulation directe de l'effort de pêche est notamment remise en question.