Revisão Revisado por pares

CUTANEOUS VASCULITIS UPDATE

2001; Elsevier BV; Volume: 19; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1016/s0733-8635(05)70303-x

ISSN

1558-0520

Autores

Lawrence E. Gibson,

Tópico(s)

Urticaria and Related Conditions

Resumo

Drug-induced vasculitis is reported in almost 10–20 % of vasculitis. Several drugs may be incriminated in their occurrence. Our study aimed to study the epidemiological, clinical, histopathological and evolutionary characteristics of drug-indced vasculitis from a series of cases and to specify the different drugs involved.We conducted a retrospective study during the period from January 2006 to December 2015 from the cases notified to the regional pharmacovigilance center of Sousse, Tunisia. The diagnosis was established according to the criteria proposed by the group of the American college of rheumatology (ACR).Our study included thirteen cases of drug-induced vasculitis over a ten-year period, with an mean incidence of 1.3 new cases per year. Mean age of patients was 40.84 years. The mean delay from the treatment onset was 14.46 days with extremes ranging from 5 days to six weeks. Most patients had pure skin involvement. Association with other extracutaneous complaints was present in five cases. Cutaneous biopsy was performed in all patients showing a pathological pattern of leukocytoclastic vasculitis, associated with fibrinoid necrosis, extravasation of red blood cells and allergic capillaritis. The outcome was favorable for all patients. The offending drugs in our series were amoxicillin, pristinamycin, rifampicin, fluconazole, metformin, glimepiride, phenobarbital, gabapentin, fenofibrate, ibuprofen, allopurinol, rituximab and tinzaparin.Anamnestic, clinical, biological and histopathological findings allow the early recognition of drug-induced vasculitis. Adequate treatment prevents systemic spreading and a worse prognosis.Les vascularites cutanées médicamenteuses représentent 10 à 20 % des cas de vascularites cutanées secondaires. Plusieurs médicaments peuvent être incriminés dans leur survenue. Notre étude avait pour objectifs d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, histopathologiques et évolutives des vascularites cutanées médicamenteuses à partir d’une série de cas.Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2006 à décembre 2015 à partir des cas notifiés au centre régional de pharmacovigilance de Sousse, Tunisie et provenant des services du CHU de Farhat Hached et de Sahloul de Sousse, Tunisie. Le diagnostic a été établi selon les critères proposés par le groupe de l’American college of rheumatology (ACR).Nous avons recensé treize cas de vascularites cutanées sur une période de dix ans, soit une incidence moyenne de 1,3 nouveaux cas par an. L’âge moyen était de 40,84 ans. Le délai moyen d’apparition de la vascularite depuis l’introduction du médicament était de 14,46 jours avec des extrêmes variant de 5 jours à six semaines. La majorité avait une atteinte dermatologique isolée. L’association à d’autres plaintes extracutanées a été notée dans cinq cas. Une biopsie cutanée a été réalisée chez tous nos patients montrant un aspect histologique de vascularite leucocytoclasique, associée à une nécrose fibrinoïde, une extravasation des globules rouge et une capillarite allergique. L’évolution était favorable chez tous les patients. Les médicaments incriminés dans notre série étaient l’amoxicilline, la pristinamycine, la rifampicine, le fluconazole, la metformine, le glimépiride, le phénobarbital, la gabapentine, le fénofibrate, l’ibuprofène, l’allopurinol, le rituximab et la tinzaparine.Seule l’intégration des éléments anamnestiques, cliniques, biologiques et histopathologiques permet en général de poser précocement le diagnostic d’une vascularite médicamenteuse afin d’instaurer le traitement adapté et prévenir une extension systémique pouvant constituer un élément de mauvais pronostic.

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