Artigo Acesso aberto

Nan Goldin, self-fiction and ‘the necessary other’

2012; Ghent University; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.4000/fixxion.6348

ISSN

2295-9106

Autores

Emma Wilson,

Tópico(s)

Hermeneutics and Narrative Identity

Resumo

Cet article se concentre sur Soeurs, Saintes et Sibylles de Nan Goldin, une œuvre commandée à l'origine par le Festival d'Automne à Paris : du 16 septembre au 1er novembre 2004, Goldin a exposé une installation dans la Chapelle Saint-Louis à La Salpêtrière. Soeurs, Saintes et Sibylles explore la vie de la sœur de Nan Goldin, Barbara Holly Goldin (1946-1965), et la façon dont elle ouvre de nouvelles perspectives sur sa propre relation à l'autoportrait, à l'automutilation, et aux soins en établissement. Je traite de l'installation elle-même et m'appuie également sur le projet de livre qui en a résulté (Editions du Regard / Festival d'Automne à Paris, 2005). Comme l'écrit Guido Costa, "le moteur de l'œuvre de Goldin est avant tout l'empathie, le désir de partager l'expérience de l'autre". Je m'intéresse à l'impact de ce partage sur l'autofiction et sur les modalités que Goldin, comme Anne Carson dans Nox (2010), a pu trouver pour exprimer sa relation avec sa sœur disparue à travers un récit visuel, verbal et spatial. Soeurs, Saintes et Sibylles ouvre des perspectives importantes sur la façon dont la fiction de soi implique toujours cet "Autre nécessaire" (Adriana Caverero).

Referência(s)