Artigo Revisado por pares

Black bear adaptation to low productivity in the boreal forest

2008; Taylor & Francis; Volume: 15; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.2980/15-4-3100

ISSN

2376-7626

Autores

Arnaud Mosnier, Jean‐Pierre Ouellet, Réhaume Courtois,

Tópico(s)

Bat Biology and Ecology Studies

Resumo

AbstractLong snowy winters combined with a short growing season make boreal forests an unproductive environment that challenges black bears (Ursus americanus). We used resource selection functions (based on GPS telemetry of 16 bears), diet analysis, surveys of plant phenology, and vegetation inventories to study adaptations of black bears to boreal forest. Because plants are heavily favoured in bear diets, we expected diet composition to reflect their temporal availability. We anticipated that bears would make choices among land cover types and specific topographic conditions in order to select plants that would fulfil their energetic demands throughout the active period. We also predicted that bears would select habitats modified by insect outbreaks or forest harvesting because these disturbances likely increase resource availability. We found supporting evidence for all of our predictions. (1) Bear diet was closely linked to plant availability. (2) Bears made seasonal altitudinal movements and selected sites according to solar irradiation, tracking the availability of the most digestible plants. Accordingly, bears relied on high-altitude graminoids in spring, a variety of fleshy fruits in summer, and mainly Sorbus americana berries in autumn. (3) Land covers resulting from clearcutting and insect outbreaks increased resource availability for bears and were preferred from summer to autumn. In our study area, black bears are considered predators of a threatened caribou (Rangifer tarandus) population. Even so, we did not find any caribou remains in bear scats. However, our results show that forestry practices, such as clearcutting near the caribou range, could contribute to increased bear presence and thus increase the probability of predation.RésuméDes hivers longs et neigeux combinés à une saison de croissance courte font en sorte que les forêts boréales sont un environnement improductif représentant un défi pour les ours noirs (Ursus americanus). Nous avons utilisé des fonctions de sélection des ressources (basées sur la télémétrie GPS de 16 ours), l'analyse de la diète, des relevés de la phénologie des plantes et des inventaires de végétation pour étudier les adaptations des ours noirs à la forêt boréale. Parce que les plantes sont grandement préférées dans les diètes des ours, nous nous attendions à ce que la composition du régime alimentaire reflète leur disponibilité temporelle. Nous prévoyions que les ours sélectionneraient des types de couvert forestier et des conditions topographiques spécifiques pour favoriser les plantes qui rempliraient leurs demandes énergétiques durant la période active. Nous avions aussi prédit que les ours sélectionneraient des habitats modifiés par les épidémies d'insectes ou la coupe forestière parce que ces perturbations augmentent probablement la disponibilité des ressources. Nous avons trouvé des évidences soutenant toutes nos prédictions. (1) La diète des ours était étroitement liée à la disponibilité des plantes. (2) Les ours ont fait des mouvements altitudinaux saisonniers et ont sélectionné des sites en fonction de la radiation solaire, suivant à la trace la disponibilité des plantes les plus digestibles. Ainsi, les ours dépendaient des graminées d'altitude au printemps, d'une variété de fruits charnus en été et principalement des baies de Sorbus americana en automne. (3) L'ouverture du couvert forestier résultant de coupes totales et d'épidémies d'insectes augmentait la disponibilité des ressources pour les ours et ces milieux ont été préférés de l'été à l'automne. Dans notre secteur d'étude, on considère les ours noirs comme des prédateurs d'une population de caribou (Rangifer tarandus) menacée, mais nous n'avons trouvé aucun reste de caribou dans les fèces des ours. Cependant, nos résultats démontrent que les pratiques de sylviculture comme la coupe totale près de l'habitat du caribou pourraient contribuer à augmenter la présence des ours et ainsi la probabilité de prédation.Keywords: black bearhabitat modificationhabitat selectionlow productive environmentphenologyresource selection functionMots-clés: environnement peu productiffonction de sélection des ressourcesmodification de l'habitatours noirphénologiesélection de l'habitat

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