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Etude du transfert de matière lors de l'ultrafiltration de lactosérum doux sur membrane minérale

1986; EDP Sciences; Volume: 66; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1051/lait

1297-9694

C. Taddei, Pierre Aimar, G. Daufin, Victor Sanchez,

Enzyme Catalysis and Immobilization

On étudie le transfert de matière lors de l'ultrafiltration de lactosérum doux sur membrane minérale (Carbosep, type M4), à l'aide d'un tube, motif élémentaire d'une installation industrielle.Les paramètres opératoires sont la vitesse tangentielle (1,8 à 4,0 m.s-1 ), la différence de pression transmembranaire moyenne (0,3 à 5,7 .10 5 Pa), la température (25 ou 50 0 C) et le temps (2 min à 8 h).Dans le cas des solutés ioniques et non protéiques du lactosérum, la loi de Darcy s'applique et la viscosité dynamique de la solution explique la baisse de perméabilité par rapport à l'eau.Ces solutés ne sont pas retenus par la membrane et ne provoquent pas de colmatage grave de celle-ci, à l'exception du phosphate de calcium.Lors de l'ultrafiltration du lactosérum, les vitesses de perméation et les taux de rétention en protéines solubles diminuent pendant la première heure, vraisemblablement en raison de phénomènes d'adsorption et de polarisation.Ensuite, le flux d'ultrafiltration diminue moins rapidement et les taux de rétention augmentent, en raison de la formation d'un dépôt superficiel.Les paramètres opératoires (vitesse tangentielle, différence de pression transmembranaire et durée) ont une incidence variable sur les trois grandeurs caractéristiques du transfert de matière : densité de flux, rétention en protéines, niveau de colmatage de la membrane.L'analyse de leurs influences respectives permet de proposer des lignes directrices pour la conduite d'une opération d'ultrafiltration, en fonction des performances recherchées.Elle permet, en outre, de mieux cerner les mécanismes possibles des phénomènes limitant le transfert de matière.