Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Myriam Dufour-Maître et Florence Naugrette (dir.), Corneille des Romantiques

1969; University of Ottawa; Linguagem: Francês

10.18192/analyses.v2i3.682

ISSN

1715-9261

Autores

Charles-Étienne Tremblay,

Tópico(s)

French Literature and Criticism

Resumo

Premières visions du cornélianisme romantiqueIssus d'un colloque de 2004, ces actes, réunis sous le titre Corneille des romantiques, se donnent pour mission d'examiner « la fortune de Corneille auprès de la génération romantique » (p.8).Si Myriam Dufour-Maître et Florence Naugrette ne précisent pas ce qu'elles entendent par « génération romantique », optant pour un certain flou chronologique allant de La Harpe (1786) à Brunetière (1890), elles ne tombent pas dans le piège du chiffre rond, « la génération de telle année », ou, ce qui est encore pire selon Anthony Glinoer 1 , de « la génération de telle oeuvre » (le Cid, pour prendre l'exemple le plus cité, toutes époques confondues).Elles ne cèdent pas non plus à la tentation des bornes 1820 (année de publication des Méditations poétiques de Lamartine) à 1843 (année des Burgraves), périodisation que l'on trouve dans la plupart des manuels scolaires, ni n'adoptent, comme Anne Martin-Fugier 2 , la période 1820-1848 (période qui aurait contribué à l'autonomisation du champ artistique).Le collectif Corneille des Romantiques réunit des auteurs légitimés (Dumas, Hugo, Vigny, Gautier, Musset, Flaubert, Pixerécourt), des critiques qui, à l'instar de Brunetière, font la distinction entre un classicisme vigoureux et un « romantisme malade » (p.225-226), et des artistes (l'acteur Beauvallet et l'actrice Rachel, principalement), dont la « personnalité » et le « talent » « ont dessiné aussi le Corneille des Romantiques » (p.166).

Referência(s)