Veronika Rall, Kinoanalyse. Plädoyer für eine Re-Vision von Kino und Psychoanalyse
2014; Volume: 73; Linguagem: Francês
10.4000/1895.4865
ISSN1960-6176
Autores Tópico(s)Italian Literature and Culture
Resumorecettes ; le second d'avoir inaugure ´un filon cine ´matographique simpliste et monotone.Une lumie `re dans cette obscurite ´est repre ´sente ´e par de bons acteurs et actrices tels qu 'Elio Germano, Toni Servillo, Kim Rossi Stuart, Valeria Golino, Micaela Ramazzotti et Giovanna Mezzogiorno qui, malgre ´leur talent, restent bride ´s dans les me ˆmes ro ˆles sans jamais e ´voluer.Faute attribue ´e ici a `des producteurs peu courageux qui misent pluto ˆt sur des dilettantes en de ´route comme Checco Zalone ou des spectacles de varie ´te ´a quatre sous comme I Soliti idioti.Le livre de Claver Salizzato est un livre « garibaldien », comme lui-me ˆme le de ´finit, qui se lit de fac ¸on fluide, en apprenant des ve ´rite ´s peu commodes mais pas du tout errone ´es.Si d'un co ˆte ´la critique nous semble pluto ˆt perfide et parfois ge ´ne ´rale et superficielle, de l'autre, on ne peut nier que l'auteur fait entendre sa voix de manie `re authentique et courageuse.En outre, son analyse vise a `minimiser aussi les talents italiens (sauf certains, heureusement !) au nom d'un manque substantiel d'innovations cine´matographiques en terme de techniques et d'auteurs.A `la fin, il adresse aux acteurs, re ´alisateurs et producteurs qu'il a critique ´s et/ou loue ´s, un compte rendu de la perspective de ´solante d'un cine ´ma sans stars, ni personnalite ´s, ni projets et, par conse ´quent, sans futur.En somme, personne n'e ´chappe a `la plume ace ´re ´e et de ´senchante ´e de Salizzato.A `de rares exceptions pre `s : Moretti semble e ˆtre le seul auteur du « nouveau » cine ´ma italien.Peut-e ˆtre que le contexte historique et social ne laisse-t-il pas non plus d'espace au cine ´ma, encore moins aux films : l'ave `nement des te ´le ´visions prive ´es, un syste `me toujours plus monopolistique et cliente ´liste, un financement public discutable, la disparition de la critique cine ´matographique, re ´duite a `des e ´chos de ´lave ´s provenant des bureaux de presse.Certains re ´pondent perfidement que me ˆme l'auteur de ce livre de ´rangeant est un re ´alisateur de films qui seraient a `placer, eux aussi, sous un jugement se ´ve `re.Mais aucune crainte : le critique-re ´alisateur se soumet aux lecteurs-spectateurs en pre ´sentant ses deux films, I giorni dell'amore e dell'odio -Cefalonia (The Days of Rage : Cefalonia, 2001) et Pas de deux (2011), et ajoute aussi l'inte ´ressant war-movie El Alamein -La linea di fuoco d'Enzo Monteleone, sauve ´par son J'accuse.
Referência(s)