Premiers tests OMS d’évaluation de la sensibilité aux insecticides chez Anopheles gambiae et Culex quinquefasciatus à Lobito, Angola
2011; Springer Science+Business Media; Volume: 104; Issue: 4 Linguagem: Francês
10.1007/s13149-010-0125-1
ISSN1961-9049
AutoresJean-Claude Toto, Patrick Besnard, Jacques Le Mire, Daniela Almeida, Maria Adelaide Dos Santos, Filomeno Fortes, V. Foumane, Frédéric Simard, Herman Parfait Awono-Ambene, P. Carnevale,
Tópico(s)Insect Pest Control Strategies
ResumoLes premiers tests normalisés de l'OMS effectués sur les moustiques collectés entre 2003 et 2005 dans la ville portuaire de Lobito en Angola ont permis de déterminer la sensibilité d'Anopheles gambiae et de Culex quinquefasciatus vis-à-vis du DDT 4 %, du carbosulfan 0,4 %, de la perméthrine 1 %, de la deltaméthine 0,05 % et de la cyfluthrine 0,15 %. Ces tests ont montré qu'A. gambiae (M et S) était sensible à tous les pyréthrinoïdes et au DDT dans la majorité des sites, seules les populations de San João étaient résistantes au DDT (mortalité = 89 %). Par contre, C. quinquefasciatus a été résistant à tous les insecticides (mortalité < 70 %), et particulièrement au DDT et au carbosulfan où aucune mortalité n'a été enregistrée. En conclusion, le niveau de sensibilité du vecteur majeur du paludisme (A. gambiae) permet d'augurer une bonne efficacité biologique du programme de distributions massives de moustiquaires imprégnées à longue durée d'efficacité. Par contre, la résistance de C. quinquefasciatus est à prendre sérieusement en considération, car elle pourrait limiter l'acceptabilité et l'utilisation des moustiquaires imprégnées et donc leur impact épidémiologique contre le paludisme. Les programmes de lutte antivectorielle doivent donc intégrer une composante de sensibilisation des communautés pour obtenir l'adhésion des communautés et la réduction de la transmission et la morbidité palustre.
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