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Recherches sur les composés du nobium et du tantale

1877; Société Mathématique de France; Volume: 6; Linguagem: Francês

10.24033/asens.148

ISSN

1873-2151

Autores

A. Joly,

Tópico(s)

Medieval European Literature and History

Resumo

INTRODUCTION.Les belles recherches de .M. Marignac sur les fluosels du niobium et da tantale l'ont conduit à indiquer un procède de séparation de ces deux corps assez précis pour pennetîre d'obtenir les acides niobique et tantalique à Pétât de pureté, de fixer définitivement leurs formules et leurs équivalents.Les formules des combinaisons oxygénées, des chlorures et fluorures lendraieni ;i rajîprociicr le niobiu.rnet le (.antale du vanadium, que les iravaux de M. Hoscoe oni ['^îrmis de classer détinitivement, par l'ensemble de ses propriéles (îlêimiqnes, dans la série du phosphore, de l'arsenic et de l'anlimoine.Esl-cc là la place que devraient occuper ces deux mélaux dans une classification nalurelle?Je me suis proposé d'éludier, au point de vue des analogies chimiques, un certain nomhre de combinaisons, jusqu'ici peu connues, du niobium et du lanlale, et de combler ainsi quelques lacunes que présente leur histoire.Ces recherches sont actuellement poursuivies.Dans le présent travail, j'examinerai les combinaisons du niobium eidu lantale avec l'azote et le carbone, quelques composés fluorés, enfin divers sels obtenus par voie sèche, dont l'étude pourra, je l'espère, jeter quelque jour sur la constitution si complexe des minéraux niobiféres et lanlaliferes.Un travail de ce ^'enre exigeait des quantités notables de deux corps I2G A. JOLY.très-rares et dont la préparation, à l'état de pureté, présente de grandes difficultés.M. H. Sainte-Claire Deville a mis à ma disposition, dans son laboratoire de l'École Normale, une riche collection de minéraux et des produits d'une grande pureté, préparés par lui, il y a quelques années, en vue de la détermination des densités de vapeur des chlorures niobique et tantalique.Qu'il me soit permis de le remercier ici des conseils qu'il n'a cessé de me prodiguer et que son expérience dĉ es deux corps rares rendait si précieux.Berzélius ('),'H.Rosé ( 2 ) et M. Marignac ( 3 ) ont, au début de leurs études sur le niobium et le tantale, résumé les travaux de leurs devanciers: En 1869, M. Rammeisberg ( 4) a publié la monographie de ces deux métaux, en adoptant les formules et les interprétations du savant chimiste de Genève; cette monographie, je n'ai donc pas a la refaire ici.Malgré cela, l'histoire du niobium et du tantale, qui a passé depuis ie commencement de ce siècle par des phases si diverses, est encore trop peu connue pour que je puisse me dispenser d'y revenir briève-menL L -HISTORIQUE.Quelques minéraux rares renferment, constamment associés, deux acides métalliques à très-forte densité, dont les propriétés chimiques présentent de si nombreuses analogies qu'ils ont été pendant longtemps confondus.Dans un minéral d'Amérique (la colombùe), HatcheU signala, en r8oi, l'existence d'un nouveau métal, qu'il désigna sous le nom de columbium, Ecloeberg, en 1802, trouva dans un minéral de Kinilto, ça "Finlande [iantalite), et dans un minerai d'Ytterby {yttrotantaliie} un métal qu'il crut nouveau, le tantale.Quelques années plus tard, Wollaston, en 1809, identifiait ces deux corps, et, lorsque Berzélius publia, en i8a4, ses travaux sur l'acide entrait des tantalites de Suède, l'acide tantalique subsista seul.

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