Le Role du Capital Bancaire dans les Colonies Portugaises de l'Angola et de St. Tome de 1864 au Debut du XXE Siecle
1983; University of Wisconsin–Madison; Issue: 12 Linguagem: Francês
10.2307/3601326
ISSN2163-9108
Autores Tópico(s)African history and culture studies
Resumod'Outremer -en portugais: "Banco Nacional Ultramarino" ou BNU -fondée en 1864, entre dans la catégorie des Banques Coloniales qui sont apparues avec l'abolition officielle de l'esclavage.Ces banques ne se limitaient pas, comme l'a montré l'économiste portugais du début du siècle, Bento Carqueja, aux opérations ordinaires d'escompte et de dépôt.Elles étaient également des établissements de crédit agricole prêtant sur les récoltes futures, aussi bien que des banques d'émission et de circulation 1 .En général, dans les différents pays où elles furent créées, elles bénéficiaient de privilèges exceptionnels et avaient des attributions spéciales.Les banques coloniales avaient donc la faculté d'émettre des billets, non pas sous la forme de liberté d'émission (banking principie) mais dans la modalité de "principe de circulation" (currency principie).En général on leur imposait deux obligations:[1] La somme totale de la monnaie fiduciaire en billets ne pouvait excéder le triple des réserves métalliques (or);[2] Le montant total des billets en circulation, des dépôts à vue et d'autres dettes de la banque, ne pouvait excéder le triple du capital social 2 .Les circonstances de la création de cette banque coloniale qu'a été la BNU (Banque Nationale d'Outremer), les privilèges dont elle a bénéficiés et les résultats de son activité, méritent quelque attention puisqu'ils constituent des éléments 1 Bento Carqueja, O Futuro de Portugal -Questões Económicas e Sociais (Lisbonne, 1900), 307. 2 Ibid., 308.
Referência(s)