Revisão Revisado por pares

Mid-Trimester Genetic Amniocentesis in Twin Pregnancy and the Risk of Fetal Loss

2006; Elsevier BV; Volume: 28; Issue: 6 Linguagem: Francês

10.1016/s1701-2163(16)32171-5

ISSN

2665-9867

Autores

Mélanie Millaire, Emmanuel Bujold, Anne‐Maude Morency, Robert Gauthier,

Tópico(s)

Pregnancy and preeclampsia studies

Resumo

To assess the rate of fetal losses in twin pregnancies undergoing genetic mid-trimester amniocentesis. In the first part of this investigation, a retrospective cohort study compared a group of women > 32 years old with twin pregnancies who underwent amniocentesis with a similar group unexposed to amniocentesis. Data were compiled from January 1990 to March 2004 for patients from a single institution. Pregnancies complicated by twin-to-twin transfusion syndrome, monoamniotic twins, or lethal fetal anomalies, and those treated by fetal reduction were excluded. The primary outcome was the loss of one or both fetuses prior to 24 weeks' gestation. In the second part of the investigation, a systematic review of the literature and a meta-analysis were performed. In the first part of the study, data were collected for 132 women exposed to amniocentesis and 248 women not exposed to amniocentesis. There was no significant difference in the rate of fetal losses between the two groups (3.0% vs. 0.8%, P = 0.10). No losses occurred within four weeks of the procedure. In the second part of the investigation, four studies, including ours, were considered for a meta-analysis of 2026 women with twin pregnancies. Compared with women unexposed to the procedure, amniocentesis in women with twin pregnancies increased the risk of fetal losses prior to 20 to 24 weeks' gestation (odds ratio 2.42; 95% confidence intervals 1.24-4.74, P = 0.01) with an additional risk of one adverse outcome (1 or 2 fetal losses) for every 64 amniocenteses. Genetic mid-trimester amniocentesis in twin pregnancies is associated with an increased risk of fetal loss prior to 24 weeks' gestation. Évaluer le taux de perte fœtale dans le cas des grossesses gémellaires qui sont soumises à une amniocentèse de dépistage génétique au milieu du troisième trimestre. Dans la première partie de cette enquête, une étude de cohorte rétrospective a comparé un groupe de femmes > 32 ans présentant une grossesse gémellaire qui ont subi une amniocentèse à un groupe similaire n'ayant pas été exposé à l'amniocentèse. Des données ont été compilées de janvier 1990 à mars 2004 en ce qui concerne les patientes d'un seul établissement. Les grossesses compliquées par le syndrome transfuseur-transfusé, la présence de jumeaux monoamniotiques ou des anomalies fœtales mortelles ont été exclues, tout comme celles qui faisaient l'objet d'un traitement de réduction fœtale. Le critère d'évaluation primaire était la perte de l'un ou des deux fœtus avant la 24e semaine de gestation. Dans la deuxième partie de l'enquête, une analyse systématique de la littérature et une méta-analyse ont été effectuées. Dans la première partie de l'étude, des données ont été recueillies sur 132 femmes exposées à l'amniocentèse et sur 248 femmes n'y ayant pas été exposées. Aucune différence significative en matière de taux de perte fœtale n'a été notée entre les deux groupes (3,0 % par comparaison avec 0,8 %, P = 0,10). Aucune perte n'a été constatée dans les quatre semaines suivant l'intervention. Dans la deuxième partie de l'enquête, quatre études (y compris la nôtre) ont été soumises à une méta-analyse portant sur 2 026 femmes qui présentaient une grossesse gémellaire. Par comparaison avec les femmes n'ayant pas été exposées à cette intervention, l'amniocentèse a entraîné, chez les femmes présentant une grossesse gémellaire, une hausse du risque de perte fœtale avant la période se situant entre la 20e et la 24e semaine de gestation (rapport de cotes, 2,42; intervalle de confiance à 95 %, 1,24–4,74, P = 0,01), le tout étant accompagné d'un risque additionnel de connaître une issue indésirable (1 ou 2 pertes fœtales) pour chaque tranche de 64 amniocentèses. La tenue d'une amniocentèse de dépistage génétique au milieu du troisième trimestre est associée, dans le cas d'une grossesse gémellaire, à une hausse du risque de perte fœtale avant la 24e semaine de gestation.

Referência(s)