Artigo Revisado por pares

Formes de corrosion littorale dans les roches volcaniques aux moyennes et hautes latitudes dans l'Atlantique

1975; Association de Geographes Francais; Volume: 52; Issue: 426 Linguagem: Francês

10.3406/bagf.1975.4842

ISSN

2275-5195

Autores

André Guilcher, Jean-Claude Bodéré,

Tópico(s)

Maritime and Coastal Archaeology

Resumo

Résumé. - En 1962, de telles formes de corrosion littorale (zone intertidale et des embruns) ont été caractérisées dans les régions intertropicales (Guilcher, Berthois et Battistini). De nouvelles observations aux Canaries, à Madère et en Islande constituent une extension aux moyennes et hautes latitudes. La plateforme à rempart externe, une des formes les plus originales, a été reconnue aux Canaries et à Madère. Elle est toutefois plus rare aux Canaries, et moins régulière à Madère, qu'à des latitudes plus basses comme celles du Cap Vert et à Madagascar. Madère possède des mares de corrosion bien caractéristiques, et liées à la cristallisation du sel. On y trouve aussi des réseaux d'alvéolisation, et quelques formes dans des structures cellulaires. En Islande, les formes de corrosion sont nettement moins représentées : on n'a vu que des lapiés littoraux du basalte en de rares endroits, de rares nids d'alvéoles, et des exploitations de structures cellulaires imparfaites. Malgré la discontinuité des observations, et notamment leur absence aux Açores, il semble, en première analyse, que la corrosion intertidale et des embruns affecte de moins en moins les roches volcaniques à mesure qu'on s'élève en latitude. Une baisse d'efficacité de la Salzsprengung, en relation avec la diminution de la température et de l'évaporation, pourrait en être la cause, ou une cause.

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