L'emploi des Prepositions Dans la Comedie Moyenne et Nouvelle D'athenes
1962; Classical Association of Canada; Volume: 16; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.2307/1086041
ISSN1929-4883
Autores Tópico(s)Linguistics and language evolution
ResumoLE VINGTIEME SIECLE a apport6 une contribution tr's importante aux 6tudes de la linguistique grecque. Cela est di en grande partie ' la d6couverte des papyri en Egypte et surtout prbs de la ville d'Oxyrrhynchus. Dans les Prolegomena to a Vocabulary of the Greek Testament' Moulton a expos6 le bouleversement caus6 par cette d6couverte dans les id6es traditionnelles de la grammaire grecque. La langue biblique, longtemps regardee comme fortement influenc6e par l'h6breu, perdit tout d'un coup son isolement. I1 apparut clairement que, loin d'etre 6crit dans une langue barbare, le Nouveau Testament employait le parler courant de la periode, c'est-a-dire la KOLVw. Car effectivement dans les papyri nonlitteraires, dans les lettres, les documents commerciaux des n6gociants grecs, des administrateurs d'Egypte, paraissaient les memes pr6tendus barbarismes qu'on relevait dans les 6crits sacr6s. Or, en m~me temps que les papyri non-litteraires augmentaient notre connaissance du langage populaire hell6nistique, certains papyri litteraires devaient tre, eux aussi, d'une importance capitale pour le linguiste. Car dans les sables d'Egypte on a d6couvert une partie considerable de quelques pieces de th atre, 6crites par M6nandre. A ses ceuvres est venue s'ajouter en 1957 une piece enti're, ' quelques lignes pr's, le Dyskolos, papyrus trouv6 dans des circonstances un peu mysterieuses, et publi6 Geneve par Victor Martin.2 La d6couverte du Dyskolos est mime l'une des d6couvertes les plus importantes du vingtieme siecle. Ces ouvrages sont une mine pr6cieuse pour l'6tude de la langue familiere de leur p6riode. Car, ' la diff6rence de la com6die ancienne du cinquieme siecle, la Com6die Nouvelle fut surtout une comedie de mceurs, qui s'occupait de la vie quotidienne d'Athenes et, par consequent, se servait presque exclusivement du langage du peuple. Les anciens grammariens avaient d6j' constat6 le manque de puret6 de la langue de M6nandre, t6moin Phrynique, qui condamna son emploi de mots tels que abaa~rpov pour signe de reconnaissance et abaypos pour sanglier, ou Pollux, qui condamna vov0err~labs, avertissement. Les grammariens modernes leur ont vite donn6 raison. Bruhn,. Durham,4 et
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