Étude d'anthroponymie génoise
1995; Volume: 107; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.3406/mefr.1995.3455
ISSN1724-2150
Autores Tópico(s)Medieval European Literature and History
ResumoAlain Birolini, Étude d'anthroponymie génoise, p. 467-496. Gênes n'avait encore fait l'objet d'une véritable étude anthroponymique. Celle-ci, effectuée à partir du cartulaire de l'église de Santa Maria delle Vigne, fait apparaître certaines caractéristiques bien particulières à la ville : le système anthroponymique «moderne» caractérisé par une prédominance du système «nom + surnom» se met en place dès la fin du XIe siècle. Le surnom est formé principalement à partir d'un nom de lieu, souvent celui d'un des quartiers de la ville. Ce système concerne, à certaines périodes, jusqu'à 38,6% des individus. L'utilisation de professions comme surnom reste peu courante et semble réservée aux laïcs. Les sobriquets sont assez nombreux (10-15% des formes). On ne peut véritablement parler de système anthroponymique génois, puisque celui-ci semble s'inscrire dans le système occidental, tel qu'on peut le rencontrer d'autres villes, comme Rome, Venise, Pise...
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