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Sur quelques Mastigamibes des environs de Genève

1909; Natural History Museum of Geneva; Volume: 17; Linguagem: Francês

10.5962/bhl.part.75199

0035-418X

Eugène Penard,

Medieval European Literature and History

Avec les planches 10 et 11.Les Protozoaires qui font l'objet du mémoire actuel sont des Amibes, qui se comportent absolument comme les autres représentants de ce groupe, et pourtant aussi des Flagellates, car ils possèdent un fouet, mince, délicat, parfois rudimentaire et souvent inutile, mais un fouet véritable, un flagelle, muni de son grain basal caractéristique.Ces organismes, que l'on réunit aujourd'hui en un ordre spécial, celui des Mastigamibes (GOLDSCHMIDT 1907 !), forment un petit groupe dans lequel GOLDSCHMIDT distingue 17 espèces, parmi lesquelles, il est vrai, on en pourrait citer plusieurs qui sont bien peu connues encore.E. PENARD reprendre mes notes et mes anciens Croquis, pour réunir en un tout homogène les observations que j'ai pu faire à ce sujet.Mastigamaeba aspera K.-E.Schulze.Syn.Dinamaeba mirabilis Leïdy.(PL. 10, Fig. 1 et 2.) En 18751, F.-E. SCHULZE décrivait sa Mastigamaeba aspera ; mais un peu avant cette époque déjà, en 1874°?, LEIDY s'était occupé d'une « Amibe»>, Deinamaeba mirabilis, que plus tard, en 1879 (7), il décrit plus au long, cette fois-sous le nom quelque peu modifié de Dinamaeba mirabilis, et qu'il donne comme ressemblant fort à la Mastigamaaeba de SCHULZE.Depuis lors, de différents côtés sont venus des renseignements sur ces deux organismes ; ARCHER (1), FRENZEL (4), SCHNEIDER (11), GOLDSCHMIDT (5), CASH (3), etc., ont rencontré la Mastigamoeba, LEIDY (7), GREEFF (6), BLOCHMANN (2), PENARD (8), et quelques autres encore, ont étudié la Dinamaeba; mais aucun de ces observateurs ne semble avoir eu l'occasion d'examiner l'une et l'autre de ces deux formes.Tous, par contre, après des études poussées souvent très à fond, en arrivent à la même conclusion : ces deux organismes présentent entre eux une analogie remarquable, si remarquable même, qu'au premier abord on est tenté de les assimiler l'un à E. PENARD cette identité comme à peu près certaine; il me paraissait presque impossible que deux êtres semblables (à part, naturellement, la question du flagelle) jusque dans leurs moindres détails -détails ici tout particulièrement nombreux et caractéristiques -pussent appartenir à deux classes toutes différentes ; mais, n'ayant jamais eu l'occasion d'observer autre chose que la forme Dinamwba, je ne pouvais m'en tenir qu'aux suppositions.L'année dernière, cependant, en 1908, retrouvant la Dinamaeba mirabilis au marais de Feuillasse, mon attention fut dès le premier Jour attirée par des mouvements très légers et étranges qui se produisaient sur certains individus; l'animal semblait, sans raison, Comme secoué, pivotant quelque peu sur lui-même.Ces mouvements, du reste, je me rappelais les avoir observés déjà, les années précédentes, mais en les attribuant à des Bacilles, ou Flagellates extraordinairement petits qui se seraient lancés sur l'Amibe; mais cette fois je les étudiai plus attentivement il n'y avait pas de trace de Microbes.Plus tard, une Amibe se montra, puis une autre, une troisième et d'autres encore, qui toutes revêtaient les caractères de la