Foster Homes and Rehabilitation of Long-Term Mental Hospital Patients
1961; SAGE Publishing; Volume: 6; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1177/070674376100600104
ISSN0008-4824
Autores Tópico(s)Psychiatric care and mental health services
ResumoRésuméCet article est en premier lieu une description d'un programme de treize mois institué en 1958 en vue de faire réintégrer, dans la société, des malades qui étaient à l'institution depuis bon nombre d'années.Les FOYERS D'ACCUEIL ont paru avoir de l'importance pour nos projets. Ce sont des foyers privés où un ancien malade se loge en pension et jouit des privilèges familiaux tout en recevant les conseils et la surveillance dont il a besoin. Après une première évaluation et acceptation d'un foyer en perspective, une de nos assistantes sociales décrit un malade en particulier aux “nouveaux parents”. Elle décrit ensuite le foyer au malade. Si tout semble satisfaisant, l'assistante sociale y accompagne le malade. Après les présentations, l'assistante part pour quelques heures. A son retour, si tous les intéressés sont d'accord, un mois de pension est versé d'avance et on remet à l'ancien malade un peu d'argent de poche. Si les choses ne s'arrangent pas, le malade revient à l'hôpital où l'on fait d'autres projets pour lui. La plupart de nos “foyers d'accueil” sont des familles rurales à revenus assez modestes.On consulte toujours les PARENTS des malades avant de placer ces derniers dans des foyers d'accueil. On informe souvent ces parents que ces foyers présentent des avantages inhérents que les parents ne peuvent offrir. Cette façon d'aborder la situation a souvent pour résultat que les parents acceptent de prendre soin du malade.On a choisi cinquante malades que l'on jugeait convenir à ce programme de congés, selon leur conduite dans les salles. Il s'agissait dans chaque cas, d'anciens combattants qui touchaient une pension ou des allocations qui leur permettaient de payer pour leur soin en “foyer d'accueil”. Ordinairement, on les tirait d'une salle fermée par groupes de neuf, on leur donnait une chambre à un seul lit dans un milieu d'entière liberté, on leur versait de l'argent de poche et on leur remettait des vêtements civils. On leur disait ensuite que si leur conduite demeurait acceptable, ils avaient trois mois pour choisir entre le congé et le retour à leur ancienne salle. Notre personnel se tenait à leur disposition pour leur aider à réaliser tout désir qu'ils pouvaient exprimer quant au congé et(ou) au placement dans un emploi.Quatorze de ces malades ne se sont pas adaptés d'une manière satisfaisante à leur liberté dans le milieu hospitalier. Les trente-six autres ont reçu leur congé, plus de la moitié dans des “foyers d'accueil”; neuf ont obtenu un emploi rémunéré. Cinq des dix hommes mariés sont retournés vivre avec leur épouse.Ces anciens combattants étaient à l'in-stitution depuis huit ans en moyenne; certains depuis 24 ans. Trois revinrent à l'hôpital pour des raisons d'ordre personnel: maladie physique, désaccord conjugal et risque d'incendie. Les trente-trois autres semblent heureux d'être rétablis dans la société.
Referência(s)