Artigo Acesso aberto

Treatment under Compulsion

1969; SAGE Publishing; Volume: 14; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1177/070674376901400405

ISSN

0008-4824

Autores

Cyril Greenland,

Tópico(s)

Psychopathy, Forensic Psychiatry, Sexual Offending

Resumo

RésuméLe président article traite surtout du recours croissant à la psychiatrie par les tribunaux dans la maîtrise des inadaptés sociaux et la normalisation du comportement non conformiste. On se sert également mal à propos des hôpitaux psychiatriques pour incarcérer les délinquants qui ne souffrent plus d'atteinte mentale.Ces situations sont illustrées par deux cas qui ont reçu beaucoup de publicité dans la presse. Dans le premier cas, qui s'est produit en Angleterre, il s'agissait d'un joueur compulsif âgé de 21 ans et que le tribunal a condamné à subir une leucotomie. Le second cas, signalé par le protecteur public de l'Alberta, était un homme qui avait été détenu pendant 22 ans dans l'hôpital psychiatrique de Ponoka, après qu'on eut eu déclaré qu'il ne souffrait plus d'atteinte mentale. Il est question aussi d'une récente étude faite en Nouvelle-Ecosse où l'on a constaté qu'un inculpé, envoyé à l'examen psychiatrique, avait une chance sur cinq d'être détenu indéfiniment pour “soins et traitement”. L'auteur, le professeur K. B. Jobson, conclut en ces termes: “il est inapproprié que le droit pénal semble être utilisé comme instrument d'oppression, recueillant les gens sans défense dans les rues et les envoyant à l'hôpital”.Ces problèmes ont été examinés tout dernièrement par l'Association canadienne pour la Santé mentale, Conseil national de planification scientifique, dans un rapport sur la loi et les troubles mentaux et aussi par la Cour suprême des Etats-Unis, dans la cause de Rouse c. Cameron. Dans cette cause, le juge a établi un précédent historique en affirmant que “le but de l'hospitalisation involontaire est de traiter, non pas de punir”. Grâce à cette doctrine révolutionnaire, le malade a recouvré sa liberté, sur un bref d'habeas corpus, en prouvant qu'il ne recevait pas de traitement ou que le traitement était inadéquat.Pour faire suite à la cause de Rouse c. Cameron, l'American Psychiatric Association a fait une déclaration d'attitude “sur la question de la suffisance du traitement”. Cela laisse entendre que, contrairement aux juristes, l'A.P.A. consent à ce qu'on se serve des hôpitaux psychiatriques comme prisons pour les gens virtuellement irresponsables.

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