Artigo Acesso aberto

L’application de l’immunofluorescence au diagnostic de la fasciolase hépatique

1965; EDP Sciences; Volume: 40; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.1051/parasite/1965405529

ISSN

2772-4042

Autores

J. Fraga de Azevedo, P. Coelho-Rombert,

Tópico(s)

Interstitial Lung Diseases and Idiopathic Pulmonary Fibrosis

Resumo

La fasciolase hépatique constitue l'une des plus anciennes parasitoses connues, car on peut supposer que Moïse en faisait déjà référence quand, en 1500 av.J.-C. environ, il divisa les animaux en non propres et propres, selon qu'ils présentaient ou ne présentaient pas de parasites macroscopiquement visibles.A côté de cette particularité, un autre aspect, de nature historique aussi, rehausse l'importance de la maladie, car son agent causal, la Fasciola hepatica, fut le premier des Trématodes, pour lequel le rôle des Mollusques dans le cycle évolutif Trématodes a été décrit dans les études de Jean de Brie en 1379 ; c'est aussi pour cet Helminthe que, en 1779, Weinland signale que, dans sa transmission, intervient la Limnea truncatula.Par conséquent, ce parasite est certainement connu depuis des milliers d'années et on peut supposer que, tout en se livrant à ses propres et naturelles conditions d'expansion, il ait acquis une large dispersion dans le monde entier, ce qui, en réalité, se vérifie.Il s'agit d'un parasite attaquant essentiellement les herbivores, et ayant pour hôtes intermédiaires des Mollusques qu'on peut trouver partout sans que son cycle évolutif rencontre de fortes limitations en ce qui concerne les conditions climatiques du milieu ambiant.On comprend ainsi aisément les raisons pour lesquelles la maladie acquiert les proportions d'une zoonose cosmopolite pesant très fort sur l'économie générale.En effet, on peut dire que la parasitose existe sous toutes latitudes, allant de la Sibérie, au Nord, à l'Afrique australe et à l'Argentine, au Sud, après avoir passé par les climats tempérés et chauds.Les taux élevés d'infestation des animaux causent de grands dommages, car ils réduisent leur capacité de travail, la production du lait et de la laine, sans parler de la diminution de la production de la viande et de la prédisposition à d'autres maladies.C'est ainsi, par exemple, qu'on a évalué en Angleterre en 1945 à plus de 200.000 livres par an les dommages consécutifs à l'existence de cette maladie chez les animaux.Chez nous et d'après un calcul approximatif que nous avons eu l'occasion d'effectuer l'an dernier, on peut évaluer à peu près à 80.000 kg les viscères d'animaux infestés retirés à la consommation en 1954, et de cette façon, on peut estimer la valeur de la perte annuelle résultant de ce parasitisme à 1.600.000Esc.environ.

Referência(s)