Social Networks’ Influence on Tobacco use among Students in Dar Es Salaam, Tanzania
2005; SAGE Publishing; Volume: 12; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1177/175797590501200202
ISSN1756-3976
AutoresPamela Kaduri, Tamika D. Gilreath, Gary King, Jessie Mbwambo, Gad Kilonzo, Alan J. Flisher, Stephen A. Matthews,
Tópico(s)Behavioral Health and Interventions
ResumoFrenchSpanish; CastilianI Plusieurs études ont identifié les réseaux sociaux comme déterminants du tabagisme chez les adolescents, mais peu d'entre elles se sont penchées sur les pays africains en voie de développement où l'uSAGE du tabac se répand de plus en plus rapidement chez les jeunes. A Dar es Salaam, en Tanzanie, on a utilisé un échantillonnage à plusieurs niveaux pour sélectionner des étudiants. Les adolescents ont complété eux-mêmes un questionnaire qui comprenait des questions sociodémographiques ainsi que des questions sur leur consommation de tabac. Sur les 3816 jeunes ayant participé à cette étude, 310 (soit 8,1 %) ont déclaré être fumeurs, parmi lesquels environ 67 % étaient des garçons, 64,8 % avaient commencé à fumer à l'âge de 12 ans, et 70 % avaient fumé au cours des 30 derniers jours. On a utilisé la régression logistique pour déterminer des indices significatifs sur le profil de ceux qui fumaient, l'âge des premières cigarettes et le fait d'avoir fumé au cours des 30 derniers jours. Les résultats de la régression logistique (RL) ont montré que les étudiants dont le père (OR=2.7,p<.001), la mère (OR=2.8,p<.001) ou un ami proche (OR=4.8,p<.001) utilisaient des produits du tabac avaient beaucoup plus de chances de devenir fumeurs. Les étudiants dont le père était indépendant (OR=3.8, 95 % CI-1.2–11.9) risquaient bien plus de commencer à fumer à l'âge de 12 ans, ou même plus tôt, que ceux dont le père était absent. Les étudiants dont le père était salarié (OR=3.5, 95 % CI=1.2–10.7) ou indépendant (OR=4.0, 95 % CI=1.2–13.0) étaient bien plus susceptibles d'avoir fumé au cours des 30 derniers jours que les étudiants dont le père était absent. Les étudiants dont le père était non-fumeur (OR=.42, 95 % CI=18–.97) étaient moins susceptibles d'avoir fumé au cours des 30 derniers jours que ceux dont le père était fumeur. Les résultats de cette étude peuvent être utiles pour développer des programmes de prévention communautaires, axés sur l'influence du réseau social sur l'uSAGE du tabac chez les adolescents.Diversos estudios han descubierto que las redes sociales son determinantes en el consumo de tabaco entre los adolescentes, pero pocos se han centrado en los países en vías de desarrollo del continente africano, donde la prevalencia de fumadores entre los jóvenes aumenta rápidamente. Se utilizó un modelo de muestreo de varias fases para realizar la selección de alumnos de Dar Es Salaam (Tanzania). Los alumnos contestaron a un cuestionario autoadministrado en el que se incluían preguntas demográficas y sobre consumo de tabaco. De los 3.816 alumnos que abarcó el análisis, 310 (8,1%) habían fumado alguna vez. De ellos, cerca del 67% eran varones y 64% habían fumado a los 12 años, y 70,6% habían fumado en los últimos 30 días. Mediante regresión logística se determinaron los indicadores significativos de haber fumado, de la edad de iniciación al consumo y del consumo en los últimos 30 días. Los resultados de la regresión logística (RL) mostraron que los alumnos cuyo padre (OR1=2,7, p<0,001), madre (OR-2,8, p<0,001) o amigo íntimo (OR=4,8, p<0,001) consumían productos del tabaco tenían muchas más probabilidades de haber fumado alguna vez. Los alumnos cuyo padre trabajaba por cuenta propia (OR=3,8, 95% IC2=1,2–11,9) tenían muchas más probabilidades de haber fumado a la edad de 12 años o inferior, que aquellos cuyo padre estaba ausente. Aquellos cuyo padre era trabajador asalariado (OR=3,5, 95% IC=1,2–10,7) o autónomo (OR=4,0, 95% IC=1,2–13,0) tenían muchas más probabilidades de haber fumado en los últimos 30 días que aquellos alumnos cuyo padre estaba ausente. Los alumnos hijos de padre no fumador (OR=0,42, 95% IC=0,18–0,97) tenían muchas menos probabilidades de haber fumado en los 30 días anteriores que aquellos cuyo padre era fumador. Los resultados de este estudio pueden ser útiles para elaborar programas de prevención de base comunitaria, centrados en la influencia de las redes sociales en el consumo de tabaco por parte de los adolescentes.
Referência(s)