Artigo Acesso aberto

III. Experimental Interference with the Sleep Cycle

1963; SAGE Publishing; Volume: 8; Issue: 6 Linguagem: Francês

10.1177/070674376300800610

ISSN

0008-4824

Autores

William C. Dement, C. Miller Fisher,

Tópico(s)

Sleep and related disorders

Resumo

FrenchEn guise de préliminaire à la discussion des résultats, on a fait observer qu'il était fort difficile de faire concorder le concept de la profondeur du sommeil avec les divers faits connus sur la physiologie du sommeil. En outre, une simple notion de la profondeur du sommeil ne peut être étendue de manière à comprendre la phase du sommeil où les mouvements oculaires sont rapides.La phase des mouvements oculaires rapides ou phase du sommeil où l'on rêve, a été grandement abrégée chez 21 sujets durant une période de deux à sept nuits consécutives en interrompant la phase à son début. Chez tous les sujets, il a fallu un nombre croissant de réveils chaque nuit successive pour supprimer le rêve. Lors des nuits de "rétablissement" où les sujets n'étaient pas dérangés, à la suite des nuits où les sujets étaient "privés de rêves", la durée du sommeil accompagnée de mouvements oculaires rapides a été largement accrue au-dessus du niveau de base.Un autre sujet a été privé de rêves au moyen de cette méthode durant 12 nuits consécutives, et les résultats ont été les mêmes. Bien qu'aucun terme n'ait été fixé d'avance, il a fallu mettre fin à l'expérience parce qu'on ne pouvait plus réveiller le sujet.Les effets psychologiques de cette méthode semblent se manifester chez quelques-uns des sujets, mais ils n'étaient pas asez marqués pour permettre de conclure que le rêve est une nécessité vitale.

Referência(s)