Recherches sur les pédicellaires et les ambulacres des astéries et des oursins / par J.O. Edmond Perrier.
1869; International Trust for Zoological Nomenclature; Linguagem: Francês
10.5962/bhl.title.14144
ISSN2057-0570
Autores Tópico(s)Ancient Mediterranean Archaeology and History
Resumoun MEDICALE 8s Se V & Free ES Cu -n € d'un le PÉDICELLATRES ET AMBULACEES.LL niques suffisantes pour être hardiment généralisées, nous sommes forcés de juger des analogies et des dissemblances par la o-me et par la constitution des fégu ments ou des organes qui en dépendeot.Paroei ceux-ci, on trouve les Pédiceltaires, et nous leur reconnaîtroos une constitution toute différente suivant qu'ils appartieoneut au type des Astérides à quatre ou à deux rangées d'ambulacces sur chaque bras.Étudions d'abord les Pédicellaires dans le premier de ces types où ils sont plus complexes, plus constants et, sans doute, aussi plus utiles à l'animal.$ Ier.-PÉDICELLAIRES DES ASTÉRIDES A QUATRE RANGÉES D'AMBULACRES .Dans toutes les espèces appartenant aux genres Asteracanthion et Ieliaster, on trouve deux sortes de Pédicellaires, différant à la fois par leur structure et par leur distribution à la surface du corps de l'animal, mais ayant ceci de commun qu'ils sont tous supportés par des parties molles qui leur forment en même temps une enveloppe complétement fermée et un pédicule; de plus, le squelette calcaire est toujours formé de trois pièces.C'est dans la forme et les relations de ces pièces entre elles que les différences anatomiques se montrent.Pour abréger le discours, nous désignerons tout de suite l'une des formes de Pédicellaires sous le nom de Pédicellaires droits, l'autre sous le nom de Pédicellaires croisés.Les Pédicellaires droits (1) sont les plus gros; ils ont été souvent décrits et quelquefois assez exactement.M. Duvernoy les a fait dessiner d'une manière très-reconnaissable, tant en ce qui concerne les parties dures que les parties molles.Ce sont, du reste, et de beaucoup ceux dont la structure est la plus simple.On les trouve constamment isolés, tout au plus en petits fascicules, soit sur le dos de l'étoile, entre ses piquants, soit sur la face ventrale.Îs sont surtout abondants et robustes dans l'angle rentrant des bras et parmi les piquants qui bordent le sillon ambulacraire.C'est dans cette dernière station qu'on les trouve le plus souvent (1) PL 4, fig.4, 2, 3, 4, etc. Ah E. PERRIER.Davs quelques espèces, le sommei des mâchoires est prolongé en un ccochet recourbé, mais dont la pointe n'est jamais bien acérée.En résumé, on se figurera assez bien la forme d'une mâchoire de Pédicellaire droit en la comparant à une pyramide triangulaire creuse dont l'une des arêtes aurait été remplacée par une face arrondie, tandis que les deux faces adjacentes se seraient prolongées au-dessus de la troisième.Les deux mâchoires se meuvent, avons-nous dif, sur une pièce basilaire de nature calcaire comme elles et présentant aussi cette structure réticulée que nous retrouvons dans tout le groupe des Échinodermes.On peut se la représenter comme une sorte de demi-rondelle creuse, plutôt elliptique que eivculaire, dont la portion convexe est tournée en dehors, tandis que la partie plane sert de pièce d'appui à la base des mâchoires.Au milieu de cette dernière face se présente une saillie irrégulière qui s'engage dans le vide formé par l'échancrure de l'extrémité inférieure des bords internes des branches de la pince.Sur cette saillie s'insèrent les fibres musculaires qui ont pour but de fermer la pince.Les deux angles supérieurs externes de la pièce basilaire sont arrondis de manière à laisser entre celle-ci et la base des mâchoires un espace vide où l'on aperçoit les muscles qui écartent les branches du Pédicellaire.Vue au microscope par sa face supérieure, la pièce basilaire apparaîtra donc généralement comme un rectangle à sommet 'plus ou moins arrondi, présentant une bordure avec une bande médiane, parallèle aux petits côtés, plus obscures.Cette apparence tient à ce que l'on voit alors en projection l'épaisseur des faces et celle de la saillie médiane qui sert d'attache aux muscles adducteurs des pinces.Vue latéralement par une de ses faces larges, parallèle au plan dans lequel se meuvent les mâchoires, elle aura, plus ou moins, l'aspect d'un demi-cercle avec une saillie centrale.Enfin, vue par une de ses petites faces, elle reprendra encore une forme sensiblement triangulaire.L'espace clair qui, dans le premier de ces trois cas, s'observe
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