Les kystes mucoïdes des articulations interphalangiennes distales des doigts

1994; Elsevier BV; Volume: 13; Issue: 3 Linguagem: Espanhol

10.1016/s0753-9053(94)80045-6

ISSN

2213-9591

Autores

F. Chaise, E. Gaisne, J.P. Friol, P. Bellemère,

Tópico(s)

Dupuytren's Contracture and Treatments

Resumo

Les auteurs rapportent les résultats d'une série de 100 kystes mucoïdes situés en regard des articulations IPD, tous exciśes selon le même protocole dit d'excision radicale qui comporte 5 temps opératoires : excision en masse cutanéo-kystique, ablation des ostéophytes dorsaux, synovectomie articulaire, couverture de la perte de substance par une greffe de peau totale. Cette technique repose sur un certain nombre d'hypothèses pathogéniques dont les deux composantes essentielles, dégénérescence mucoïde des structures capsulo-ligamentaires conjonctive dorsale, infiltration cutanée en regard par le processus dégénératif, sont maintenant acceptés par de nombreux auteurs. Avec deux ans de recul minimum tous les patients ont été revus, seules deux récidives ont été notées, ce qui est un taux très inférieur aux données recueillies dans la littérature où des taux de 10 à 20 % sont fréquemment notés dans les suites d'intervention moins radicales. 100 mucous cysts of distal interphalangeal joint were treated by a radical excision that involved skin, cyst and dorsal capsular structures. The follow up was 2 years minimum, only two recurrence were noted, with other procedure the tate of recurrence is higher (10 to 20 %). The proposed procedure is based on two hypothegenesis : skin localisation of mucous jelly, and degeneration of dorsal capsular structure of an arthritic joint. Los autores muestran los resultados de una serie de 100 quistes mucoides localizados a nivel de la articulación IFD, con una excisión radical de todos los quistes según un mismo protocolo que incluye cinco tiempos operatorios : excisión en masa cutáneo quística, extirpación de los osteofitos dorsales, sinovectomía articular, covertura de la pérdida de substancia mediante un injerto total de piel. Esta técnica se basa en una cierta cantidad de hipótesis patogénicas cuyos dos componentes esenciales, la degeneración mocoidea de las estructuras cápsulo ligamentarias conjunctivales dorsales y la infiltración cutánea adyacente por el proceso degenerativo son actualmente aceptadas por muchos autores. Todos los pacientes fueron controlados con dos años de seguimiento como mínimo y sólo dos recidivas se encontraron lo que corresponde a un porcentaje muy inferior a los de la literatura en general en la cual el porcentaje de recidiva va de 10 a 20 % como consecuencia de intervenciones menos radicales.

Referência(s)