Liens phylogénétiques dégagés entre - Tenrecinés, Insectivores, prosimiens, Simiens non-humanoïdes, Homme -et Chiroptères (Méga- ou Micro-), au moyen d'analyses multivariées du volume des étages encéphaliques et de quelques macro-structures télencéphaliques
2002; Zoological Society of France; Volume: 127; Issue: 2 Linguagem: Francês
ISSN
2540-329X
AutoresMichel Thireau, Jean‐Christophe Doré,
Tópico(s)Pleistocene-Era Hominins and Archaeology
ResumoL'evolution encephalique de Mammiferes (Tenrecines, Insectivores, Chiropteres, Prosimiens, Simiens non-humanoides, Homme) peut etre comprise a partir du volume de leurs etages [telencephale, diencephale, mesencephale, metencephale (=cervelet), myelencephale (=moelle allongee)] ou encore de diverses structures intratelencephaliques (Amygdale, Hippocampe, Bulbe olfactif principal, Neocortex, Paleocortex, Schizocortex, Septum, Striatum). L'analyse multidimensionnelle des donnees peut s'operer par modelisation d'hyperespaces au moyen d'un Arbre de distances minimales (fig. 1), d'un dendrogramme (fig. 2) ou de l'analyse factorielle des correspondances (fig. 3 a 6). Un apercu simplifie des resultats montre que le cheminement phylogenetique conduisant des Tenrecines a l'Homme est perceptible au travers d'une evolution progressive, soit des etages encephaliques (fig. 1-4), soit de structures intratelencephaliques. La position des Chiropteres est particuliere en raison d'une rupture entre Microchiropteres et Megachiropteres (fig. 2, 3, 5). Tandis que l'evolution encephalique generale montre que le rhombencephale caracterise tant les Tenrecines, Insectivores, Microchiropteres, le prosencephale et le cerveau moyen caracterisent les Megachiropteres, les Prosimiens, les Simiens non-humanoides et l'Homme (fig. 4). L'encephale des Chauve-souris suit deux tendances : les Megachiropteres manifestent une telencephalisation s'epanouissant chez l'Homme alors que les Microchiropteres sont metencephalises en raison de leur specialisation au vol. Ces tendances opposees s'enracinent chez les Insectivores (fig. 5). L'evolution intratelencephalique generale montre a l'evidence que (fig. 6), l'heterochronie negative du Bulbe olfactif principal constitue une force directrice dans l'evolution vers l'Homme. Ce fait se trouve associe aux essais evolutifs corticaux, Paleocortex (cf. Tenrecines), Schizocortex (cf. Chiropteres) et neocortex dominant chez les Primates.
Referência(s)