Gäste der Götter - Götter als Gäste: zur Konstruktion des römischen Opferbanketts
2005; Brepols; Linguagem: Francês
10.1484/m.behe-eb.4.00029
ISSN2565-9324
Autores Tópico(s)Historical, Religious, and Philosophical Studies
ResumoÀ la différence du cas grec, le lien entre sacrifice aux dieux et banquet des hommes n'est quasi jamais explicité à Rome; inuitare deum n'est pas une expression usuelle. Qu'est-ce qui distingue un banquet ordinaire d'un banquet sacrificiel? La salle à manger est à Rome, même dans l'espace privé, un théâtre d'émulation sociale tel qu'il fallut en limiter le luxe par des lois somptuaires, et pour la multitude les sénateurs sont des hôtes aussi inaccessibles que les dieux eux-mêmes. Au sacrifice, qui doit pourtant dessiner le partage entre l'animal, l'homme et le dieu, qui de ces deux invite et qui est l'invité? Les emplois classiques du verbe inuitare montrent qu'être invité par les dieux c'est mourir, que les inviter c'est consacrer un espace pour leur culte, ou les appeler à leur autel par une libation de vin et l'encens brûlé. L'expression «repas des dieux» dans Horace, Satire 2, 6, 60-71 et le large éventail d'emplois du verbe inuitare chez les Chrétiens sont également objet de cette étude. Elle montre que le lectisterne et l'epulum Iouis ne font pas exception à la règle: la commensalité romaine exige l'égalité du rang, et même la distribution des viandes provenant de sacrifices est strictement hiérarchisée.
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