Artigo Revisado por pares

Fitness of invasive Carpobrotus (Aizoaceae) hybrids in coastal California

1998; Taylor & Francis; Volume: 5; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.1080/11956860.1998.11682460

ISSN

2376-7626

Autores

Montserrat Vilà, Carla M. D’Antonio,

Tópico(s)

Ecology and Vegetation Dynamics Studies

Resumo

AbstractNatural hybridization between previously allopatric plant species can produce highly successful lineages. We test the low-fitness-hybrid hypothesis in Carpobrotus and its implications for hybrid invasion. We examine reproductive fitness components of hybrids between the invasive non-native succulent Carpobrotus edulis (L. Bolus) and the non-invasive putative native C. chilensis (L.) from three populations in California coastal plant communities. Hybrids between the two species are very abundant and aggressive but it is not known if this is a transitory phenomenon. We find no support for the low-fitness-hybrid hypothesis in Carpobrotus. Fruit weight and seed set, mass and germination rate of hybrids were intermediate between or the same as a parental taxon. Survival, growth, and root to shoot ratio of hybrid seedlings did not differ from those of parental taxa. Although hybrid fitness is not superior to that of parental species, we believe that hybrids will continue to persist and invade California coastal communities because recruitment of seedlings did not differ from those of parental species. The highest survival probability of the introduced C. edulis may insure its successful invasion status compared to the putative native congener C. chilensis.RésuméL'hybridation naturelle entre des espèces précédemment allopatriques peut engendrer une descendance très adaptée. Les auteurs ont voulu vérifier chez Carpobrotus l'hypothèse de la faible adaptation des hybrides et ses implications en ce qui concerne le pouvoir d'envahissement des hybrides. Pour ce faire, nous avons étudié les composantes du succès de reproduction des hybrides entre l'espèce exotique Carpobrotus edulis (L. Bolus) reconnue pour son fort pouvoir d'envahissement et l'espèce réputée indigène C. chilensis (L.), au pouvoir d'envahissement faible. L'étude a pris place au sein de trois populations des communautés végétales de la côte californienne. Les hybrides entre ces deux espèces sont très fréquents et agressifs, mais on ne sait pas si ce phénomène est transitoire. Les résultats de l'étude ne supportent pas l'hypothèse de la faible adaptation des hybrides chez Carpobrotus. Chez les hybrides, le poids des fruits, la production de semences, leur poids et leur taux de germination affichaient des valeurs intermédiaires comparativement aux valeurs des caractères correspondants chez les espèces parentales, ou encore des valeurs identiques à l'un ou l'autre des taxons parentaux. Chez les semis hybrides, la survie, de même que la croissance et le rapport racine sur tige ne différaient pas des valeurs pour les mêmes caractères chez les taxons parentaux. Bien que l'adaptation des hybrides n'était pas meilleure que celle des espèces parentales, on estime que les hybrides vont continuer de persister et d'envahir les communautés de la côte californienne puisque le taux d'établissement des semis hybrides ne différait pas celui des espèces parentales. La plus forte probabilité de survie de l'espèce introduite C. edulis pourrait lui assurer son succès en tant qu'espèce envahissante comparativement à l'espèce réputée indigène du même genre, C. chilensis.Key Words: Allopatric speciesCarpobrotusHybrid fitnessInterspecific hybridizationPlant invasionMots-clés: Espèces allopatriquesCarpobrotusAdaptation des hybridesHybridation interspécifiqueEnvahissement des plantes.

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