Artigo Produção Nacional Revisado por pares

Respiratory Muscle Training Improves Chemoreflex Response, Heart Rate Variability, and Respiratory Mechanics in Rats With Heart Failure

2016; Elsevier BV; Volume: 33; Issue: 4 Linguagem: Inglês

10.1016/j.cjca.2016.11.004

ISSN

1916-7075

Autores

Rodrigo Boemo Jaenisch, Édson Quagliotto, Chalyne Chechi, Leonardo Calegari, Fernando dos Santos, Audrey Borghi-Silva, Pedro Dal Lago,

Tópico(s)

Neuroscience of respiration and sleep

Resumo

AbstractBackgroundThe aim of the present report was to evaluate respiratory muscle training (RMT) effects on hemodynamic function, chemoreflex response, heart rate variability, and respiratory mechanics in rats with heart failure (HF rats).MethodsWistar rats were divided into 4 groups: sedentary–sham (Sed-Sham, n = 8), respiratory muscle trained–sham (RMT-Sham, n = 8), sedentary-HF (Sed-HF, n = 8) and respiratory muscle trained–HF (RMT-HF, n = 8). Animals were submitted to an RMT protocol performed 30 minutes per day, 5 days per week for 6 weeks, whereas the sedentary animals did not exercise.ResultsIn HF rats, RMT promoted the reduction of left ventricular end-diastolic pressure, right ventricular hypertrophy, and pulmonary edema. Moreover, RMT produced a reduction in pressure response during chemoreflex activation, sympathetic modulation, and sympathetic vagal balance in addition to an increase in parasympathetic modulation. Also after RMT, HF rats demonstrated a reduction in respiratory system resistance, tissue resistance, Newtonian resistance, respiratory system compliance, and quasistatic compliance.ConclusionsThese findings suggested that 6 weeks of RMT in HF rats promoted beneficial adaptations in hemodynamics, autonomic function, and respiratory mechanics and attenuated pressure response evoked by chemoreflex activation in HF rats.RésuméIntroductionL'objectif du présent rapport était d'évaluer les effets de l'entraînement des muscles respiratoires (EMR) sur la fonction hémodynamique, la réponse chimioréflexe, la variabilité de la fréquence cardiaque et la mécanique respiratoire chez les rats atteints d'insuffisance cardiaque (rats atteints d'IC).MéthodesLes rats Wistar ont été répartis en 4 groupes : sédentaires témoins (Séd-Témoins, n = 8), témoins avec entraînement des muscles respiratoires (Témoins-EMR, n = 8), IC et sédentaires (IC-Séd, n = 8) et IC avec entraînement des muscles respiratoires (IC-EMR, n = 8). Les animaux ont été soumis à un protocole d'EMR réalisé 30 minutes par jour, 5 jours par semaine durant 6 semaines, alors que les animaux sédentaires n'ont pas fait d'entraînement.RésultatsChez les rats atteints d'IC, l'EMR a favorisé la réduction de la pression télédiastolique du ventricule gauche, et accru l'hypertrophie ventriculaire droite et l'œdème pulmonaire. De plus, l'EMR a entraîné une réduction de la réponse de la pression durant l'activation chimioréflexe, de la modulation sympathique et de l'équilibre vagosympathique en plus d'une augmentation de la modulation parasympathique. De même après l'EMR, les rats atteints d'IC ont démontré une réduction de la résistance de l'appareil respiratoire, de la résistance tissulaire, de la résistance newtonienne, de la compliance et de la compliance quasistatique de l'appareil respiratoire.ConclusionsCes résultats ont suggéré que l'EMR de 6 semaines chez les rats atteints d'IC avait favorisé des adaptations bénéfiques de l'hémodynamie, du fonctionnement autonome et de la mécanique respiratoire, et atténué la réponse de la pression provoquée par l'activation chimioréflexe chez les rats.

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