Artigo Revisado por pares

Analyse du coût des reprises des prothèses totales de hanche infectées

2010; Elsevier BV; Volume: 96; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.1016/j.rcot.2010.02.005

ISSN

1877-0525

Autores

Shahnaz Klouche, Elhadi Sariali, Patrick Mamoudy,

Tópico(s)

Total Knee Arthroplasty Outcomes

Resumo

La prise en charge des infections de prothèse totale de hanche (PTH) nécessite des thérapeutiques longues et coûteuses. Cependant, il existe peu d'études dans la littérature analysant le coût réel d'une reprise de PTH en fonction des étiologies, dont l'infection. Le but de cette étude rétrospective était de déterminer le coût des reprises de PTH infectées et de le comparer aux coûts des PTH de première intention et des reprises de PTH non infectées. Une étude rétrospective des coûts sur l'année 2006 a été menée sur la base d'une comptabilité analytique par service selon des critères internes basés sur l'affectation à chaque service de leurs charges et recettes directes. De janvier à décembre 2006, 474 PTH primaires, 57 reprises aseptiques et 40 reprises de PTH septiques ont été réalisées. Les différents postes de dépenses lors de la prise en charge des patients ont été identifiés. Cela a inclus le bilan préopératoire, la prise en charge médicochirurgicale en cours d'hospitalisation, le séjour de soins de suite et de rééducation (SSR) et pour les reprises septiques l'antibiothérapie posthospitalisation ainsi que le coût de l'hospitalisation à domicile (HAD) si celle-ci était choisie. Nous avons utilisé les tarifs de l'Assurance maladie réunis dans la Classification commune des actes médicaux et la Nomenclature générale des actes professionnels applicables au 1er septembre 2005. Le coût de la prise en charge hospitalière comprenait les charges directes (frais de fonctionnement de l'hôpital) et les charges indirectes (plateaux médicotechniques et les charges nettes des services généraux). Le calcul des coûts de l'HAD et du séjour en SSR était basé sur le coût journalier moyen. Le coût de la PTH primaire a été utilisé comme coût de référence. Nous avons ensuite comparé nos coûts en chirurgie avec les groupes homogènes de séjour correspondants. La durée moyenne d'hospitalisation était de 7,5 ± 1,8 jours pour les PTH de première intention, 8,9 ± 2,2 jours pour les reprises aseptiques et 30,6 ± 14,9 jours pour les reprises septiques. Le taux de transfert en SSR était de 55 % pour les PTH primaires, 77 % pour les reprises aseptiques et 65 % pour les reprises septiques. Par ailleurs, 30 % des PTH infectées ont bénéficié d'une HAD. Le coût des reprises de PTH aseptique était 1,4 fois plus élevé que celui des PTH primaires. En cas de reprise septique le coût était 3,6 fois plus élevé que pour les PTH de première intention. L'impact économique de l'infection des PTH est considérable. Le surcoût est essentiellement dû à une durée d'hospitalisation et de réhabilitation plus longue nécessitant des moyens humains et matériels importants. Le coût du traitement des infections sur PTH est élevé. Les stratégies thérapeutiques doivent donc être optimisées afin d'augmenter le taux de guérison et de minimiser les coûts totaux. IV étude rétrospective.

Referência(s)