Comportement et habitudes alimentaires chez des enfants scolarisés dans la commune de Constantine
2017; Elsevier BV; Volume: 31; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1016/j.nupar.2016.10.114
ISSN1768-3092
Autores Tópico(s)Nutrition, Health, and Society Studies
ResumoLe saut des repas, la consommation élevée de boissons sucrées, de produits prêts à l’emploi et manger des repas en face de la télévision sont des caractéristiques émergentes de l’alimentation contemporaine. Ces facteurs peuvent être associés à l’épidémie actuelle d’obésité. L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence du surpoids et de l’obésité et d’évaluer l’état nutritionnel des enfants par l’étude du comportement alimentaire. Une étude a été menée sur un échantillon de 340 enfants âgés de 6 à 12 ans, scolarisés dans la commune de Constantine en 2011. Les données comprenaient des mesures anthropométriques, les habitudes alimentaires et le niveau socioéconomique. Les critères de l’IOTF ont été utilisés pour évaluer le surpoids et l’obésité. Les statistiques ont été effectuées en utilisant le logiciel Statview™. La prévalence globale du surpoids était de 21,76 %, celle de l’obésité de 5 %. Un lien significatif a été observé entre l’obésité et le sexe féminin (p = 0,007). Le surpoids et l’obésité étaient plus fréquents dans les familles de niveau socioéconomique bas (51,35 %, 52,94 %) par rapport au niveau moyen (12,16 %, 23,53 %) et au niveau élevé (33,78 %, 17,65 %). La plupart des enfants obèses ne prenaient pas de petit déjeuner par rapport aux enfants de poids normal (23,53 % contre 11,65 %, p < 0,0001). Ils étaient plus nombreux à prendre leur déjeuner deux fois par jour (64,70 % contre 59,84 %, p < 0,05). Un pourcentage de 30,52 % des enfants de poids normal, 27,03 % en surpoids et 29,41 % obèses prenaient leurs repas devant la télévision. Les boissons gazeuses étaient consommées par 15,59 % des enfants plus de cinq fois par semaine. Notre étude révèle l’existence des comportements associés à un risque accru du surpoids et d’obésité : les mauvaises habitudes alimentaires et le niveau socioéconomique bas.
Referência(s)