Global France, Global French: beyond the monolingual
2017; Liverpool University Press; Volume: 42; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.3828/cfc.2017.2
ISSN2044-396X
Autores Tópico(s)Linguistics and Discourse Analysis
ResumoAbstractThe article considers the theme of “Global France, Global French” in the frame of current debates on monolingualism and multilingualism. It explores questions of language use in contemporary France, and focuses on the linguaphobia evident in a number of contemporary ideological, political, social, and cultural contexts. The study suggests that the study of France and French in a global frame requires greater attention to questions of multilingualism and of the contact of the French language and francophone cultures with other linguistic zones. The phenomenon of the “translingual” or “exophonic” writer is presented as a key example of such shifts, and the article concludes with a study of the academician François Cheng, whose writing may be seen as a “translation zone” situated between French and Chinese cultures. The relationship between Cheng and the earlier twentieth-century author Victor Segalen reveals the extent to which the sociolinguistic situations evoked at the opening of the article cannot be limited to the contemporary, and underlines the extent to which an understanding of “Global France, Global French” requires the elaboration of new models of literary, cultural, and historical analysis that are contained neither by the present, nor by the boundaries of a single language or nation.1RésuméL’article considère le thème de “la France globale, le français global” dans le cadre des débats actuels sur le monolingualisme et le multilinguisme. Il explore des questions de l’utilisation des langues dans la France contemporaine, et se concentre sur la glottophobie évidente dans un certain nombre de contextes idéologiques, politiques, sociaux et culturels contemporains. L’étude suggère que pour étudier la France et le français dans un cadre global, il faut une plus grande attention aux questions du multilinguisme et du contact de la langue française (et des cultures francophones) avec d’autres zones linguistiques. Le phénomène de l’écrivain “translingue” ou “exophone” se présente comme un des exemples-clés de ces transformations, et l’article se termine par une étude de l’académicien François Cheng, dont l’écriture peut être considérée comme une “zone de traduction” située entre les cultures françaises et chinoises. La relation entre Cheng et l’auteur du début du vingtième siècle Victor Segalen révèle la mesure dans laquelle les situations sociolinguistiques évoquées au début de l’article ne peuvent se limiter à l’époque contemporaine, et souligne comment comprendre “la France globale, le français global” nécessite l’élaboration de nouveaux modèles d’analyse littéraire, culturelle et historique qui ne sont contenus ni par le présent, ni par les limites d’une langue ou d’une nation unique.
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