Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Ageing on one’s own : which kind of geographical proximity for single women’s children ?

2017; Librairie Droz; Issue: 55-1 Linguagem: Francês

10.4000/ress.3745

ISSN

1663-4446

Autores

Rémi Gallou, Julie Rochut,

Tópico(s)

Migration, Aging, and Tourism Studies

Resumo

Décohabiter ou, à l'inverse, prolonger la cohabitation familiale peuvent être affaire d'autonomie financière, de position sociale ou d'influence culturelle (familialiste vs individualiste). L'article utilise dans un premier temps l'enquête « Share » pour les comparaisons européennes. Dans un deuxième temps, il propose d'étudier le vieillissement des mères de famille vivant sans conjoint en France en abordant la question du départ des enfants. Les familles monoparentales constituant le type de ménage le plus en proie au risque de précarité, l'étude des liens et de la proximité géographique des enfants des femmes vivant sans conjoint prend tout son sens. L'enquête « Familles et Logements » a été mobilisée pour décrire les liens de proximité des enfants à leur mère ne vivant pas en couple. Parmi les résultats, on retiendra que, toutes choses égales par ailleurs, les mères âgées immigrées non européennes de 55 ans ou plus cohabitent davantage avec un enfant. Et lorsque ce n'est pas le cas, elles résident plus souvent que les autres dans la même commune qu'un de leurs enfants.

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