Intérêts de la polygraphie ventilatoire dans la prise en charge anesthésique

2016; Elsevier BV; Volume: 13; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.1016/j.msom.2016.01.131

ISSN

2352-3395

Autores

J. Liotier, Patrick Basset, E Veyrat, Gilles Benistand, Mathilde Charavel,

Tópico(s)

Respiratory Support and Mechanisms

Resumo

Étudier les conséquences du dépistage du SAOS sur la prise en charge anesthésique. Étude prospective observationnelle entre septembre 2014 et mars 2015 polygraphies ventilatoires proposées à la consultation d’anesthésie aux patients qui avaient un stop bang supérieur ou égal à 4. Le diagnostic de syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) est posé par une polygraphie effectuée en ambulatoire et lues par deux médecins anesthésistes réanimateurs formés à la pathologie du sommeil. Cent soixante et onze polygraphies ventilatoires. Au total, 48 patients (28 %) n’avaient pas de syndrome d’apnée du sommeil (IAH < 5 événements par heure), 49 (28,6 %) avaient un SAOS minime (5 < IAH < 15 ev/h), 40 (23,5 %) avaient un syndrome d’apnée du sommeil modéré (15 < IAH < 30 ev/h) et 34 (19,9 %) un syndrome d’apnée du sommeil sévère (IAH < 30 ev/h). Parmi les SAOS modéré ou sévère, nous avons eu un refus total de traitement, deux patients ont été reporté afin de débuter le traitement par PPC nocturne, 22 patients ont été surveillé la première nuit en USC du fait de leur SAOS, 5 patients sont sortis du circuit ambulatoire et ont été hospitalisés la première nuit, 37 patients ont bénéficié d’une PPC nocturne. Quatorze patients ont eu une ALR seule et non ALR associée à une AG comme initialement prévu lors de la consultation. La polygraphie ventilatoire pour le dépistage des SAOS a modifié la prise en charge anesthésique chez 48 patients, ce qui est probablement sous-estimé car lorsqu’il y a une forte suspicion de SAOS, l’ALR est d’emblée privilégiée à la consultation d’anesthésie.

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