Les commencements de la technologie. Postface/préface
2007; Issue: 14 Linguagem: Francês
10.4000/dht.1106
ISSN1775-4194
Autores Tópico(s)Historical Studies and Socio-cultural Analysis
ResumoLorsque Liliane Hilaire-Pérez m'a proposé de rééditer « Les commencements de la technologie » dans la collection Documents pour l'histoire des techniques publiée par le Centre d'histoire des techniques et de l'environnement du CNAM, j'ai eu un moment d'hésitation. Malgré la nouveauté de cette recherche à l'époque, Jacques Guillerme et moi-même avons toujours considéré ce texte comme un premier jet devant conduire à un livre. Nous y avons travaillé dans les années 1980, mais l'ouvrage n'a jamais été achevé. Cependant, deux articles, l'un signé de mon nom et publié en 1983 en anglais, l'autre signé par nous deux et qui a paru en 1989 en italien, rendent compte du dernier état de nos recherches (voir bibliographie en fin d'article). Ils contiennent un long passage sur Gottfried Wilhelm Leibniz et la technique, une analyse détaillée des œuvres de Charles Babbage et d'Andrew Ure et la discussion des concepts d'application et de science appliquée. Fallait-il retravailler complètement les « Commencements » alors que mon savant ami n'est plus là ? J'ai résisté à cette tentation ; notre texte tel quel a ouvert un nouveau champ de recherche et, bien que confidentiel, il semble qu'il est toujours considéré comme un texte de référence. En le relisant, je me remémore de longues heures de discussions animées qui se prolongeaient jusqu'au milieu de la nuit, et des moments de peine lorsque, le soir venu, comme Pénélope nous déchirions les pages rédigées le jour. Ci-dessous, j'ai simplement ajouté quelques pages sur deux technologues les plus importants entre Gérard-Joseph Christian et Karl Marx, à savoir Babbage et Ure. Avec eux me paraît se clore la période classique de la technologie, celle qui a accompagné et analysé la révolution industrielle. Mais il convient d'abord d'expliquer dans quel contexte est né ce travail : il est issu d'un séminaire de Georges Canguilhem qui a porté le même titre.
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