Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Reboul, A. M. & E. Sánchez-Pardo (dir.), (2016) "L’écriture désirante : Marguerite Duras". Paris, L’Harmattan, coll. Espaces littéraires, 98 pp., ISBN: 978-2- 343-08541-8.

1970; Servicio de Publicaciones; Volume: 32; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.5209/thel.55662

ISSN

1989-8193

Autores

Irene Ruiz-Meigarejo Rubio,

Tópico(s)

Cultural Insights and Digital Impacts

Resumo

les études proposées dans L'écriture désirante : Marguerite Duras s'organisent en six chapitres.Joëlle Pagès-Pindon inaugure le premier bloc « dans les arcanes du processus créatif : la dissolution des limites » avec l'analyse d'une partie de l'oeuvre de l'écrivain, qu'elle appelle le cycle atlantique, à l'égard des cycles déjà connus comme « autobiographiques ». elle dispose l'article en trois parties, la première concerne le concept d'« automythographie » ; la deuxième aborde l'imaginaire de duras, concrètement du point de vue du désir et du désir incestueux ; la troisième présente une poétique du manque chez duras qui sert, paradoxalement, à créer le texte littéraire.Antonella lipscomb réalise une recherche à propos de la stratégie autobiographique de L'Amant, par l'étude pronominale du livre et l'exploration de la valeur de l'image durassienne.d'une part, un je multiple, unifié par le présent verbal, oblige le lecteur à se retrouver face à la complexité textuelle du livre.d'autre part, l'imaginaire de duras, en conflit avec les événements vécus et l'invention, se révèle comme l'instrument essentiel de sa narration.Anne-lucile Gérardot réfléchit à propos du rôle de l'alcool dans les romans de Marguerite duras.l'alcool devient cause de dissolution des limites à trois niveaux différents : corporel, identitaire, fabulateur.Sabrina lusuriello affronte Le marin de Gibraltar, texte qui dévoile toutes les caractéristiques propres à l'oeuvre de duras, même s'il appartient à ses débuts littéraires.Suk hee Joo ouvre le deuxième chapitre du livre, « le geste de l'écriture », avec un article où elle envisage la musique comme élément constitutif du parcours littéraire de duras, comme langage complémentaire du langage verbal.elle démontre ce rapport à travers les travaux de Vladimir Jankélévitch et la version radiophonique de India Song.Anna ledwina analyse la perte de sens comme l'une des caractéristiques essentielles de l'oeuvre durassienne, distinctive aussi du discours du désir et du discours féminin.Pour ce faire, elle explore comment l'écrivain se sert d'un langage vide, illogique, éloigné de la grammaire, qui serait en partie conséquence de l'influence indochinoise et de la langue vietnamienne.letitia Ilea se concentre pour sa part sur le versant poétique de Moderato cantabile, tout en affirmant que la poéticité est un élément omniprésent dans l'ensemble de la production de l'écrivain.Ilea travaille à partir des théories de Jean-Yves Tadié, pour démontrer l'existence de cette poéticité du point de vue des personnages, de l'espace, du temps, de la structure, de la conception mythique et du style.le troisième chapitre, « le rejet de tous les stéréotypes », commence avec la recherche de laurent camerini, qui envisage Ah !Ernesto et toutes ses variantes lit-

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