Artigo Acesso aberto

Deux cas d’oxyurose chez le chimpanzé traversée de la paroi intestinale jusqu’au péritoine

1930; EDP Sciences; Volume: 8; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.1051/parasite/1930085562

ISSN

2772-4042

Autores

J. Troisier, R Deschiens,

Tópico(s)

Intestinal and Peritoneal Adhesions

Resumo

On sait, depuis les travaux de Galli-Valerio, de Weinberg (1904-1907), de Brurapt et Lecène (1909), d'Unterburger, de G. Raillet (1911), de Cauchemez (1929), que les oxyures peuvent pénétrer acti vement dans les tuniques de l'appendice.Cette pénétration s'observe également au niveau de l'intestin grêle ; les oxyures pénètrent dans la sous-muqueuse et s'y enkys teraient (Wagener et Edens) ; la pénétration dans la muqueuse du gros intestin a été présumée par Ruffer qui a noté dans cette muqueuse des oeufs d'oxyures enkystés.On a noté des oxyures enkystés ou libres dans le péritoine (Goodale et Krishner, 1930).Pour Vuillemin (de Nancy), les vers atteindraient la cavité péri tonéale après avoir traversé complètement la muqueuse.Pour Kolb Schneider, la migration se ferait chez la femme par l'utérus et les trompes jusqu'au péritoine.Cette dernière hypothèse est rendue vraisemblable par les observations de Simoni et Vix, qui ont vu chez des femmes et des fillettes des vulvo-vaginites et des m étrites à oxyures, et par celle de Marie qui aurait observé au niveau des ovaires des oeufs d'oxyures enkystés.La rareté des documents concernant les migrations profondes des oxyures nous engage à publier les deux observations suivantes, dont l'une vérifie entièrement l'hypothèse du Prof. Vuillemin (de Nancy) sur la migration péritonéale des oxyures à travers la paroi intestinale.Cette observation montre des oxyures en plein tissu cellulaire sous-péritonéal.Ces deux observations concernent deux chimpanzés de la singe rie de l'Institut Pasteur de Paris.L'infestation du chimpanzé (A n th r o p o p ith e c u s tro g lo d y te s L.) par un oxyure spécifiquement distinct de l'oxyure de l'homme a été établie par Gedoelst (1916).Ce parasite est désigné sous le nom d'E n te r o b iu s a n th r o p o p ith e c i (Gedoelst 1916).Les deux chimpanzés infestés par E .a n th r o p o p ith e c i présentaient une colite légère avec présence de rares oxyures à la surface des

Referência(s)