Artigo Revisado por pares

Displacement or the Deconstruction of Place in Three Recent Xavier Dolan Films

2018; American Council for Québec Studies; Volume: 65; Linguagem: Francês

10.3828/qs.2018.9

ISSN

2052-1731

Autores

Steven Urquhart,

Tópico(s)

Cultural Insights and Digital Impacts

Resumo

AbstractThis article examines three films by Québécois film director Xavier Dolan (Tom at the Farm, Mommy, It’s Only the End of the World) in terms of “displacement,” understood in the sense of movement from one place to another and its association with Derridian deconstruction. Using this term, which also refers to a semantic shift in meaning or difference, the article shows how Dolan’s characters in these films are displaced characters, constantly on the move, whose quests for plenitude or their place in the world are always subverted. This notion characterizes the semantic and real instability of space in Dolan’s films and appears to be at the heart of his cinematographic aesthetic, which deconstructs received ideas and binary oppositions.RésuméCet article examine trois films du cinéaste québécois, Xavier Dolan (Tom à la ferme, Mommy, Juste la fin du monde) par le biais du concept du “déplacement,” terme qui dénote le mouvement d’un endroit à l’autre et qui se rattache à la déconstruction derridienne. Ce terme, qui renvoie aussi à un glissement sémantique ou à la différance, permet de montrer comment les personnages dans ces films sont des déplacés constamment en movement et dont la quête de plénitude ou la recherche d’une place dans la vie est toujours subvertie. Cette notion caractérise l’instabilité sémantique et réelle de l’espace dans les films de Dolan et semble être au coeur de son esthétique cinématographique qui s’attaque aux idées reçues et aux oppositions binaires.

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