Africa Yearbook. Politics, Economy and Society South of the Sahara, 2004, Andreas Mehler, Henning Melber & Klaas van Walraven (eds)
2006; Brill; Linguagem: Francês
10.1163/17683084-01302030
ISSN1768-3084
Autores Tópico(s)African history and culture analysis
ResumoL'Africa Yearbook publié à partir de 2005 par les éditions Brill prend la suite de l'Afrika Jahrbuch publié depuis 17 ans par l'IAJK (Institut d'études africaines de Hambourg).La différence, outre la langue, est que la nouvelle série est le fruit de la coopération entre l'IAK, l'ASC (Centre d'études africaines de Leyde) et le NAI (Institut scandinave d'études africaines d'Uppsala).Les trois centres, membres du réseau AEGIS (Africa-Europe Centre for Interdisciplinary Studies), ont par ailleurs bénéficié de nombreuses collaborations prises dans ce réseau et ailleurs.La facture du livre est classique : après deux introductions, l'une sur l'Afrique subsaharienne en général (par les trois éditeurs, p. 1-14) et l'autre sur les relations euro-africaines, qui n'oublie pas le Portugal (par Sven Grimm, p. 15-25), quatre grandes parties abordent successivement l'Afrique occidentale, l'Afrique orientale et l'Afrique australe, chacune étant introduite par un article mettant l'accent sur les organisations et problématiques sub-régionales (respectivement par Klaas van Walraven, Andreas Melhler, Rolf Hofmeier,[247][248][249][250][251][252][253][254][255][256][257][258].Les cinq Pays africains de langue officielle portugaise (PALOP) sont traités respectivement par Carlos Lopes (Cap-Vert), Carlos Lopes et Martim Faria e Maia (Guinée-Bissau), Gerhard Seibert (São Tomé e Príncipe), Steve Kibble (Angola) et Joseph Hanlon (Mozambique).Dans la fiche « Cape Verde » (p.55-58), Carlos Lopes insiste sur l'avertissement donné au gouvernement du PAICV par les élections locales de 2004 (ce qui, notons-le, n'a pas empêché le président Pedro Pires d'être réélu en 2006), sur le maintien de liens étroits avec l'ECOWAS et le Portugal, et sur la décision historique prise par l'ONU de retirer le Cap-Vert de la liste des pays les moins développés.Si celui-ci garde une économie au haut degré de vulnérabilité, son revenu moyen per capita et l'indice du développement humain ne justifiait plus cette « catégorisation ».Afin d'éviter que ce progrès ne se concrétise par une aide diminuée, la Banque mondiale et le PNUD ont renouvelé leur soutien au plan de réduction de la pauvreté.Dans un pays paisible, quelques problèmes de sécurité urbaine, dus notamment au trafic de drogue, ont suscité une certaine préoccupation.Dans la fiche « Guinea-Bissau » (p.95-99), Carlos Lopes et Martim Faria e Maia brossent rapidement l'évolution depuis la brève guerre civile de 1998 ayant écarté du pouvoir Nino Vieira et notamment sur la gestion chaotique généralisée du pays sous la présidence de Kumba Yala menant au coup d'État du général Verissimo Seabra du 14 septembre 2003, à la présidence transitoire de Henrique Rosa et enfin aux législatives de mars 2004.Celles-ci instaurèrent un pacte entre le PAIGC et le PRS, fort instable, troublé par la mutinerie du 6 octobre et l'assassinat de Verissimo Seabra par des soldats mécontents face à une hiérarchie corrompue.Les élections présidentielles de 2005 ont commencé à se préparer dans un climat de tension (qui devait mener, en 2005, à la surprenante alliance entre Kumba Yala et Nino Vieira et à la victoire de ce dernier, sept ans après avoir été chassé par la révolte militaire et civile !). L'image internationale du pays reste déplorable, et sa situation économique et sociale désastreuse.
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