Kalat-e Shour, Sarayan, evidence of the presence of Pleistocene Population in the Eastern Iranian plateau
2018; Elsevier BV; Volume: 122; Issue: 5 Linguagem: Francês
10.1016/j.anthro.2018.10.005
ISSN1873-5827
Autores Tópico(s)Paleopathology and ancient diseases
ResumoDespite the unique geographic location of Iran which is situated on the vital pathway for the migration of hominids, unfortunately, not much purposeful research associated with Paleolithic studies and Pleistocenic hominin populations has been carried out. Meanwhile, the Paleolithic studies of Khorasan have a relatively much worse condition, so that there are only a handful of sites attributable to this period of Khorasan, whilst Khorasan due to having a wide range of climatic diversity and great expansion, has high potentials for the presence of hominin populations in this period. Kalat-e Shour settlement was identified and sampled in 2011 during an survey conducted in Sarayan county; the importance of this site, in addition to the dimensions and relatively wide distribution of tools, is that it will allow us to study a site belonging to the mid-Paleolithic period in eastern Iran, which is considered as one of the most unknown and ambiguous areas of Iran during this period. The authors in the current research intended to answer the main research questions as follow: To what extent the Flake Production industries of Lithic artifact could respond to the demands associated with the characteristics of the site's knapping industry and the types of possible uses of the settlement? To which adjacent Site are the lithic artifact of this Site comparable? And to what extent can we deal with the relative chronology of the site according to the morphology of the stone tools obtained from the site? The presence of Levallois technology, Levallois and radial cores, convergent scrapers, Levallois points, and other typical instruments of this period in Kalat-e Shour settlement increase the probability of assigning this site to the Middle Paleolithic era. And on the other hand, they can be compared with the open sites of Iran's central plateau such as Mirk, Chah Jam and Sufi Abad. Malgré la situation exceptionnelle de Khorasan qui se trouve sur la voie de migration des Hominidés, jusqu'à aujourd'hui, peu d'études importantes ont été consacrées au Paléolithique et aux Populations d'Hominidés du Pléistocène de cette région, de sorte qu'il est difficile d'estimer le nombre de sites attribuables à cette période, cependant, il est possible d'en citer au moins dix à Khorasan. Le peuplement de Kalat-e Shour a été identifié et échantilloné en 2011 lors de la prospection menée dans la région de Sarayan. Les auteurs de cette étude essayent de répondre aux questions suivantes : dans quelle mesure les méthodes de taille des outils lithiques de ce site en plein-air peuvent-elles répondre aux questions concernant les caractéristiques des méthodes de production des éclats et les modes d'occupation ? Les outils de ce site sont-ils comparables à ceux des sites voisins ? Dans quelle mesure peut-on établir une chronologie relative del'occupation du site en se fondant sur la morphologie des outils trouvés ? Étant donné que l'occupation semblait être importante, on a d'abord évalué la limite supérieure de la distribution des objets lithiques et il a été déterminé que l'installation s'étendait sur 1000 mètres dans la direction est-ouest (non pas de manière cohérente et continuelle, mais de manière éparse) et sur 600 mètres dans la direction nord-sud. Afin de réduire l'erreur d'échantillonnage, on a collecté de manière systématique dans quatre points du site qui étaient les moins exposés à l'érosion.Ces points ont été désignés respectivement K.A à K.D. Les dimensions des points mentionnés sont de 10 × 10 mètres. Quatre-vingt échantillons ont été collectés au point K.A situé au sud du site,106 échantillons au point K.B situé à l'est, 118 échantillons au point K.C situé dans les parties centrales, 233 échantillons au point K.D à l'ouest du site. Dans l'ensemble, 537 objets ont été récoltés, 75 pièces sont des nucléus, 322 pièces sont des éclats, 102 outilssont des pièces retouchées et 38 sont des résidus (débris). Pour la description et le recensement des outils collectés, on a essayé d'effectuer l'échantillonnage sur la base des méthodes qui, tout en ayant un faible coefficient d'erreur, sont capables de répondre aux questions principales de cette étude. Par conséquent, on a employé un ensemble de variables à savoir: le poids, les dimensions, la matière, le type d'outil, le pourcentage de couverture, le type de retouche. ,. L'étude de la surface d'occupation, montre la présence de blocs et d'affleurements naturels de chert. Ils sont plus denses dans les parties nord, à proximité des hauteurs et forment une source appropriée pour l'étude des éclats et du cortex. En considérant l'ensemble des matériaux employés à Kalat-e Shour pour le façonnage de l'industrie lithique, on constate que le silex est de bonne ou de moyenne qualité, on trouve également des outils en chert rouge, en jaspe, en calcédoine et enle quartz,. Du point de vue technologique, on peut, peut-être, comparer les méthodes de tailles employées dans le site de Kalat-e Shour avec celles de l'occupation de Soufiabad. Cependant la comparaison des outils avec ceux de Mirak est meilleure. . Cependant il faut remarquer qu'on ne doit pas considérer ces correspondances comme absolues. La typologie et le mode d'occupation, la disponibilité des matières premières et le taux d'erreur dans l'échantillonnage jouent un rôle important dans les résultats, et cet aspect doit être pris en considération. En ce qui concerne la chronologie relative de l'occupations de Kalat-e Shour, on peut considérer que cette dernière appartient à la période du Paléolithique moyen en considérant l'existence de nucléus Levallois et radiaux, la présence de la technologie Levallois, de racloirs convergents et de pointes Levallois parmi les outils. Cependant, on ne peut pas se prononcer de manière certaine en l'absence d'une chronologie absolue. Il faut attendre les résultats des études en laboratoire et les datations pour pouvoir proposer une chronologie plus exacte.
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