Données nouvelles sur l'ottrélite d'Ottré, Belgique

1978; Volume: 101; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.3406/bulmi.1978.7226

ISSN

0180-9210

Autores

André-Mathieu Fransolet,

Tópico(s)

Mineralogy and Gemology Studies

Resumo

Une nouvelle analyse chimique de l'ottrélite d'Ottré fournit notamment 12,79 % MnO, 8,14 % FeO et 4,46 % Mg, impliquant une occupation du site bivalent dans la couche «hydroxyde » des chloritoïdes par 44 % Mn2+, 29 % Fe2+ et 27 % Mg2+. Le minéral se présente en écailles ou en agrégats vert pistache développés au contact d'un filon de quartz recoupant les phyllades métamorphiques du Salmien supérieur (Trémadocien) du massif de Stavelot. La densité mesurée est 3,52. Une étude sur monocristaux montre le mélange des polymorphes monoclinique et triclinique et les paramètres de la maille monoclinique, calculés à partir du diffractogramme de poudre, sont : a 9,505, b 5,484, c 18,214 Å et β 101° 46'. L'examen optique révèle : Ng 1,716, Nm 1,712, Np 1,709 avec (+) 2 Vobs 60-70° ; la dispersion r > v est forte et le pléochroïsme, net : X = jaune olive Y = jaune pâle et Z = jaune pâle à incolore. Dans les individus monocliniques, le plan des axes optiques est perpendiculaire à (010) et Z fait avec la normale à (001) un angle variant entre 11° et 23°. Une interprétation du comportement thermique s'appuye sur les courbes ATD et ATP. Le spectre infrarouge est brièvement discuté. Cette ottrélite d'origine hydrothermale se serait formée à une température inférieure ou égale à 360-400° C et sous une fugacité en oxygène élevée.

Referência(s)
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