Artigo Revisado por pares

Queering up the mother with Michel Tremblay and Xavier Dolan

2018; Liverpool University Press; Volume: 43; Issue: 3-4 Linguagem: Francês

10.3828/cfc.2018.19

ISSN

2044-396X

Autores

Loïc Bourdeau,

Tópico(s)

Historical Gender and Feminism Studies

Resumo

AbstractAlthough five decades separate Michel Tremblay (1942) and Xavier Dolan (1989), their artistic productions – writing and filmmaking – demonstrate striking resemblances in their content, objectives, and critical reception. Since J’ai tué ma mère in 2009, many commentators have underscored a mirror effect between the two in relation to their treatment of women and sexuality. The following contribution investigates, more specifically, the notion of motherhood in Tremblay’s autobiographical triptych (Les vues animées [1990], Douze coups de théâtre [1992], Un ange cornu avec des ailes de tôles [1994]) and Dolan’s love saga (J’ai tué ma mère [2009], Les amours imaginaires [2010], and Laurence anyways [2012]) to shed light on strategies of representation and maternal emancipation. Looking at questions of performance, screams, as well as distance and absence, each author offers new, less restrictive conceptions of motherhood, along with new forms of kinship, and above all, broader comments on the contexts in which their works were produced. Tremblay represents the primal scene of disrupted Quebecois motherhood and a lens through which to analyze Dolan’s more recent films; films that denounce the burden of contemporary anxieties and persisting forms of oppression.RésuméPresque cinq décennies séparent Michel Tremblay (1942) et Xavier Dolan (1989) et pourtant leurs productions artistiques – écriture et cinéma – font preuve de ressemblances marquantes dans le contenu, le propos et la réception critique. Depuis J’ai tué ma mère en 2009, nombre de commentateurs soulignent un effet de miroir dans leur traitement des femmes et de la sexualité. Cette contribution s’intéresse principalement à la question de la maternité dans le triptyque autobiographique de Tremblay (Les vues animées [1990], Douze coups de théâtre [1992], Un ange cornu avec des ailes de tôles [1994]) et la saga amoureuse de Dolan (J’ai tué ma mère [2009], Les amours imaginaires [2010], Laurence anyways [2012]), afin de mettre en lumière les stratégies de représentations et d’émancipation des mères. En se penchant sur les problématiques de la performance, des cris et de l’absence et de la distance, chaque auteur propose des conceptions de la maternité moins restrictives, de nouvelles formes de parenté et surtout, un commentaire plus large sur le contexte spécifique de production. Tremblay offre une scène primaire de disruption de la mère québécoise, servant ainsi de prisme d’analyse pour l’œuvre plus récente de Dolan; une œuvre qui dénonce des angoisses contemporaines et des modes d’oppression persistants.

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