Urinary tract infections in patients with neurogenic bladder
2019; Elsevier BV; Volume: 49; Issue: 7 Linguagem: Francês
10.1016/j.medmal.2019.02.006
ISSN1769-6690
AutoresAurélien Dinh, Benjamin Davido, Clara Duran, Frédérique Bouchand, Jean‐Louis Gaillard, A. Even, P. Denys, E. Chartier-Kästler, Louis Bernard,
Tópico(s)Pelvic floor disorders treatments
ResumoUrinary tract infections (UTIs) in patients with neurogenic bladder are a major public health issue due to their high incidence and major consequences. Despite their frequency and potential severity, their physiopathology and management are poorly known. We provide a narrative literature review on the epidemiology, physiopathology, diagnostic criteria, microbiology, antimicrobial management, and prevention. UTIs among patients with neurogenic bladder are associated with high morbidity and healthcare utilization. Risk factors for UTI among this population are: indwelling catheter, urinary stasis, high bladder pressure, and bladder stones. Their diagnosis is a major challenge as clinical signs are often non-specific and rare. A urinary sample should be analyzed in appropriate conditions before any antibiotic prescription. According to most guidelines, a bacterial threshold ≥ 103 CFU/ml associated with symptoms is acceptable to define UTI in patients with neurogenic bladder. The management of acute symptomatic UTI is not evidence-based. A management with a single agent and a short antibiotic treatment of 10 days or less seems effective. Antibiotic selection should be based on the patient's resistance patterns. Asymptomatic bacteriuria should not be treated to avoid the emergence of bacterial resistance. Regarding preventive measures, use of clean intermittent catheterization, intravesical botulinum toxin injection, and prevention using antibiotic cycling are effective. Bacterial interference is promising but randomized controlled trials are needed. Large ongoing cohorts and randomized controlled trials should soon provide more evidence-based data. Les infections urinaires sur vessie neurologique (IUVN) sont un problème majeur de santé publique en raison de leur incidence élevée et de leur gravité éventuelle, ainsi que de la prévalence élevée de bactéries multi-résistantes. Les facteurs de risque de survenue d’IUVN sont: l’utilisation de sonde à demeure, le résidu post-mictionnel (stase urinaire), les pressions de remplissage vésicales élevées et la présence de lithiase urinaire. Les critères diagnostiques ne sont pas établis et les signes cliniques sont souvent non spécifiques. Un prélèvement microbiologique des urines doit être réalisé dans des conditions appropriées et avant toute antibiothérapie. La plupart des recommandations définissent un seuil de bactériurie ≥ 103 UFC/mL qui, associé à des symptômes, constitue une association acceptable pour définir l’IUVN en pratique clinique quotidienne. La prise en charge optimale des IUVN repose sur peu de preuves scientifiques. Un traitement par monothérapie d’une durée courte de moins de 10 jours semble suffisant. Les antibiotiques doivent être choisis selon la résistance du pathogène incriminé. Une bactériurie asymptomatique ne doit pas être traitée, ce qui permet d’éviter l’émergence de résistance. Concernant les mesures préventives, le recours au cathétérisme intermittent, les injections intra-vésicales de toxine botulique, et l’antibiocycle sont des outils efficaces. L’interférence bactérienne est une piste prometteuse mais sa réalisation reste complexe.
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