Artigo Revisado por pares

Le chant de l’amour et de la mort d’une poétesse de l’Arabie antique

2019; Brill; Volume: 66; Issue: 6 Linguagem: Francês

10.1163/15700585-12341530

ISSN

1570-0585

Autores

Georgine Ayoub,

Tópico(s)

Multiculturalism, Politics, Migration, Gender

Resumo

Résumé Si la déploration de la perte et les lamentations autour du brancard funèbre sont le fait des pleureuses, depuis la plus haute antiquité arabe, si les poétesses pleureuses dans l’Arabie antique ne sont point rares, bien rares, néanmoins, sont les poétesses qui ont chanté publiquement leur amour pour un homme. Or, il est une poétesse du I er / VII e siècle, qui, justement, est célèbre pour les poèmes où elle pleure son bien-aimé, le brigand-poète Tawba, tué au combat et jamais vengé. Elle a pour nom Laylā l-Aḫyaliyya. Ses poèmes seront appréciés par les plus grands poètes et savants. Mais elle est souvent, dans les récits, poursuivie par le sarcasme mâle. Notre propos sera de voir, à travers l’étude de la poésie de Laylā et dans les « récits » dessinant cette figure exemplaire dont les « faits » et les poèmes se transmettront de siècle en siècle, comment se construit la relation de la femme à l’amour, à la mort, à la sphère du public et à la parole, à l’aube de l’islam.

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