La voix du peuple chez Leon Hirszman ˸ des films du CPC aux courts-métrages sur la musique
2019; Universidade da Beira Interior, Portugal (UBI) & Universidade Estadual de Campinas, Brasil (UNICAMP); Issue: 27 Linguagem: Francês
ISSN
1646-477X
Autores Tópico(s)Sociology and Education in Brazil
ResumoCette recherche aborde un ensemble de films courts du cineaste bresilien Leon Hirszman (1937-1987). C’est l’un des membres du Cinema novo, mouvement ne au milieu de l’effervescence culturelle et politique du debut des annees soixante au Bresil. Apres avoir analyse ses premiers films Pedreira de Sao Diogo (1962) et Maioria absoluta (1964), nous sommes partis de cinq documentaires realises au moment ou le pays etait sous une dictature, apres un coup d’Etat fin 1964. Il s’agit de films tournes en cinema direct sur les musiques populaires. Deux portent sur la samba : Nelson Cavaquinho (1969) et Partido Alto (1976-1982). Les trois autres, les Cantos de trabalho (Chants de travail) dans le Nordeste : Mutirao (Chants d’entraide, 1974) ; Cana de acucar (Chants de la canne a sucre, 1976) ; Cacau (Chants du cacao, 1976). Ils representent la moitie de ce que le cineaste a reussi a produire dans les dix ans les plus difficiles d’un regime repressif. Par ailleurs, ces films ont rendu possible pour le cineaste la reprise de contact avec les classes populaires alors que le coup d’Etat avait interrompu ses experiences de « cine-activisme », refermant le cycle initial de sa carriere cinematographique. Ils ont represente l’espace de liberte du cineaste en quete d’une expression artistique en phase avec les productions culturelles d’origine populaire. Dans un contexte ou les services de patrimoine donnent de plus en plus de valeur a la diversite de ces cultures, ces films peu vus et peu etudies jusqu’ici commencent a etre redecouverts par des chercheurs, mais aussi par les commissaires de l’art contemporain.
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