The Accademia Albertina di Belle Arti of Turin. Its origins, its history, its collections
2021; Ministry of Culture; Issue: 43 Linguagem: Francês
10.4000/insitu.29201
ISSN1630-7305
Autores Tópico(s)Historical and Literary Studies
ResumoUne ancienne corporation de métier reçoit en 1678 le statut d’« Académie des peintres, des sculpteurs et des architectes » de Turin. Les académiciens, hommes et femmes, constituent la première collection d’œuvres d’art destinée à l’enseignement. En 1778, l’Académie est refondée et la direction confiée au peintre français de formation romaine Laurent Pécheux (1729-1821). À l’époque napoléonienne, l’Académie de Turin est rattachée à l’Académie de Paris. En 1833, le roi de Sardaigne Charles-Albert décide l’installation définitive de l’Académie dans son siège actuel. Les inventaires de 1839, 1846 et 1856 témoignent de la croissance de la collection des plâtres, qui atteint 850 œuvres. La bibliothèque s’enrichit de publications et de manuscrits utilisés pour l’enseignement. Après 1849, les élèves peuvent choisir parmi les cours de nouveaux maîtres, en concurrence entre eux. Une description détaillée de l’Académie en 1851 cite les modèles d’animaux, les squelettes, les modèles d’architecture et les moulages de détails décoratifs, les dessins et gravures d’œuvres d’art, les collections de livres d’art, les aquarelles de Giuseppe Pietro Bagetti, les soixante cartons préparatoires de tableaux de peintres de la Renaissance (placés en 2019 dans une salle spécialement équipée et éclairée), les deux cents tableaux de la collection donnée par l’archevêque Mossi di Morano. Ces deux fonds sont présents dans les douze salles de la pinacothèque actuelle. Après les bombardements de la dernière guerre, le bâtiment a été restauré, la galerie de peintures réorganisée et rouverte, la gypsothèque reconstituée. La Bibliothèque et les Archives historiques ont été dotées récemment de catalogues et inventaires rénovés. Le Cabinet des dessins et estampes est consultable par les élèves ainsi que le fonds photographique, les vidéos d’artiste et les documentations les captations de spectacles de théâtre et de ballet. L’équilibre entre conservation, utilisation fréquente pour l’enseignement et contemplation des collections pour le grand public reste difficile.
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