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Hématopoièse périhépatique chez le Batracien anoure Xenopus laevis. Comparaison entre les individus normaux et les porteurs de tumeurs lymphoïdes

1967; Natural History Museum of Geneva; Volume: 74; Linguagem: Francês

10.5962/bhl.part.75871

0035-418X

I Hadji-Azim, M. Fischberg,

Fish Ecology and Management Studies

IRANDOKHT HADJI-AZIMI ET MICHAIL FISCHBERG Anoures : chez le têtard, le centre hématopoïétique est le mésonéphros, alors que la rate, comparée à celle des animaux métamorphosés, joue un rôle moins important.L'hématopoïèse est mentionnée également pour le foie et la muqueuse intestinale.Après la métamorphose, c'est la rate qui devient le principal centre d'hématopoïèse.Les rôles de l'érythropoïèse, de la thrombocytopoïèse et de la granulopoïèse sont attribués à cet organe.Alors que le mésonéphros diminue ou perd son activité hématopoïétique (sauf en ce qui concerne la granulopoïèse), la moelle osseuse devient active mais ne devrait fonctionner qu'au printemps.L'hématopoïèse périhépatique chez les larves et les adultes des urodèles est bien décrite (Dantschakoff et Seidlin, 1922, Jordan et Speidel, 1924).Elle est active dans une zone située sous la capsule hépatique, plus ou moins épaisse selon les régions, allant d'une à six rangées de cellules.Le rôle de cette zone consiste en la formation de granulocytes (neutrophiles et eosinophiles) et de lymphocytes.Les cellules du stroma de cette zone se transforment en hémoblastes lymphoïdes, qui peuvent se différencier en neutrophiles, eosinophiles et lymphocytes (Jordan et Speidel 1924); d'autre part, les eosinophiles peuvent provenir directement des cellules du stroma.Les eosinophiles, de même que les neutrophiles ne semblent pas avoir d'activité phagocytaire.Les neutrophiles possèdent des granules très fins, tandis que ceux des eosinophiles sont plus grands et sphériques.Les lymphocytes possèdent peu de cytoplasme, légèrement bleuâtre.Il n'y a aucune indication de formation de thrombocytes et d'érythrocytes dans cette zone.Douarin (1966) parle d'une hématopoïèse hépatique chez les anoures avant la métamorphose, mais qui disparaît plus ou moins complètement après la métamorphose, au moment où l'hématopoïèse médullaire prend place.