Do All Women Combatants Experience War and Peace Uniformly? Intersectionality and Women Combatants
2021; Oxford University Press; Volume: 1; Issue: 2 Linguagem: Inglês
10.1093/isagsq/ksab004
ISSN2634-3797
Autores Tópico(s)Historical Gender and Feminism Studies
ResumoAbstract Do women combatants experience war and post-war “peace” in the same way? Existing studies on gender and war treat women combatants as a homogeneous group with similar identities, interests, and statuses experiencing the war uniformly. I argue that women combatants’ experiences of war and post-war “peace” cannot be detached from their multiple statuses, positions, and identities. I follow the stories of five women ex-combatants in the Maoist insurgency in Nepal at different spatial and temporal spaces out of thirty-nine semi-structured interviews that I conducted in Nepal (2017–2018). The women ex-combatants come from the same rank but from different caste, class, ethnicity, marital status, social status, education status, and geographical location. I use a feminist intersectional framework inspired by “matrix of domination” while using intersectionality also as a method. My research shows that women ex-combatants’ experiences of the insurgency and post-insurgency lives have been molded by their intersectional positions and identities in complex ways. This work not only contributes to the holistic understanding of the war in its complexity but also has implications for designing the policy interventions aimed at the prevention of armed conflict and building sustainable post-war “peace.” ¿Las mujeres combatientes experimentan la guerra y la “paz” de la posguerra de igual manera? En estudios existentes sobre género y guerra, se considera a las mujeres combatientes como un grupo homogéneo, con identidades, intereses y estatus semejantes, que experimentan la guerra de manera similar. En esta investigación, sostengo que las experiencias de las combatientes sobre la guerra y la “paz” de la posguerra no pueden desvincularse de sus diferentes identidades, posiciones y estatus. Realicé un recorrido por las historias de cinco excombatientes de la insurgencia maoísta en Nepal, en diferentes situaciones espaciotemporales, mediante treinta y nueve entrevistas semiestructuradas que llevé a cabo en Nepal (2017–2018). Las excombatientes tenían el mismo rango, pero diferían en ciertos aspectos como su casta, clase social, etnia, estado civil, estado social, nivel de educación y ubicación geográfica. Utilicé un marco interseccional feminista inspirado en la “matriz de dominación” en combinación con la interseccionalidad como método de análisis. En mi investigación, demuestro que las identidades y posiciones interseccionales de las excombatientes moldearon, de manera compleja, sus experiencias de vida en la insurgencia y posinsurgencia. Este trabajo no solo contribuye a lograr una comprensión integral de la guerra, en toda su complejidad, sino que además tiene implicancias para diseñar intervenciones sobre políticas que eviten conflictos armados y construyan una “paz” de posguerra sostenible. Les femmes combattantes vivent-elles la guerre et la « paix » d'après-guerre de la même manière ? Les études existantes sur le genre et la guerre traitent les femmes combattantes comme un groupe homogène dont les membres ont des identités, des intérêts et des statuts similaires et vivent la guerre d'une manière uniforme. Je soutiens que les façons dont les femmes combattantes vivent la guerre et la « paix » d'après-guerre ne peuvent pas être détachées de leurs multiples statuts, positions et identités. J'ai suivi les histoires de cinq femmes ex-combattantes de l'insurrection maoïste au Népal à différents moments et en différents lieux par le biais de trente-neuf entretiens semi-structurés que j'ai menés au Népal (2017–2018). Ces ex-combattantes avaient le même grade mais leur caste, leur classe, leur ethnicité, leur situation maritale, leur statut social, leur niveau d’étude et leur origine géographique n’étaient pas identiques. J'ai employé un cadre féministe intersectionnel inspiré de la « matrice de domination » ainsi qu'une méthode d'intersectionnalité. Ma recherche montre que les façons dont les ex-combattantes ont vécu l'insurrection et l'après-insurrection ont été modelées de manières complexes par leurs identités et positions intersectionnelles. Ce travail contribue non seulement à la compréhension holistique de la guerre dans sa complexité, mais a également des implications pour la conception des interventions politiques visant à prévenir les conflits armés et à établir une « paix » durable après la guerre.
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