Artigo Revisado por pares

Profil vaccinal contre l’hépatite B chez les infirmiers du CHU de Casablanca, Maroc

2021; Elsevier BV; Volume: 69; Linguagem: Francês

10.1016/j.respe.2021.04.129

ISSN

1773-0627

Autores

Sofia Zoukal, Sidki, W. Badre, Samira Hassoune,

Tópico(s)

Hepatitis C virus research

Resumo

L'hépatite B (VHB) est un risque professionnel important pour les professionnels de la santé. Au Maroc, le vaccin contre le VHB a été introduit au programme national d'immunisation en 1999. Cependant aucune loi marocaine spécifique n'existe quant à la vaccination du personnel médical et paramédical soignant contre le VHB, laissant cette vaccination à l'initiative du personnel qui veut en bénéficier. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le taux de couverture vaccinale contre le VHB chez le personnel infirmier exerçant au niveau de l'hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Il s'agit d'une étude transversale à visée descriptive, menée sur une période de six mois entre juillet 2019 et janvier 2020, au sein des services de l'hôpital Ibn Rochd. Les services ont été choisis par un échantillonnage aléatoire en grappe. Ont été exclus les infirmiers stagiaires et les techniciens de radiologie ou biologie. Les données ont été recueillies à l'aide d'un auto-questionnaire anonyme après l'approbation du personnel participant. Une analyse descriptive a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS v 20. Parmi les 447 infirmiers contactés, 388 infirmiers ont accepté de participer soit un taux de réponses de 86,8 %. L'âge moyen des participants était de 28 ± 6 ans avec une prédominance féminine de 70 %. Dans notre étude, 35,6 % des infirmiers exerçaient dans des services chirurgicaux, 16,8 % dans des services de réanimation et 13,1 % dans le service d'accueil des Urgences. Trois cent quatre infirmiers soit 78,4 % du personnel participant, ont déclaré avoir reçu au moins une dose du vaccin contre le VHB, tandis que 28,8 % ont dit avoir reçu une dose complète, enfin 18,8 % disaient n'avoir jamais être vaccinés. Les infirmiers exerçants dans les services de réanimation étaient les plus vaccinés (93,8 %). Le contrôle de l'immunité post-vaccinale a été effectué pour 22 % d'entre eux, parmi lesquels 61,8 % d'entre eux affirmaient avoir eu au moins un effet secondaire. Parmi les 73 infirmiers non vaccinés, 64,4 % acceptaient d'être vaccinés contre le VHB en cas de proposition, tandis que 35,6 % refusaient cette vaccination. La vaccination anti-VHB de notre personnel infirmier demeure insuffisante en termes d'individus correctement vaccinés, mais aussi quant à la réalisation du contrôle immunitaire permettant de vérifier l'acquisition d'une réponse immunitaire efficace.

Referência(s)