Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Black–white racial disparities in household food insecurity from 2005 to 2014, Canada

2021; Springer Science+Business Media; Volume: 112; Issue: 5 Linguagem: Inglês

10.17269/s41997-021-00539-y

ISSN

1920-7476

Autores

Simran Dhunna, Valerie Tarasuk,

Tópico(s)

Health disparities and outcomes

Resumo

To understand the differential vulnerability to household food insecurity of the Black population as compared with white counterparts in Canada.Using data for households with Black and white respondents in pooled Canadian Community Health Survey cycles from 2005 to 2014, the 18-question Household Food Security Survey Module was analyzed (N = 491,400). Bivariate and multivariate logistic and multinomial regression models were run using respondent's race, immigration status, and six well-established predictors of household food insecurity in the general population. Additional multivariable logistic regression models were run, with race interacted with each predictor individually to yield predicted probabilities.The weighted prevalence of household food insecurity was 10.0% for white respondents and 28.4% for Black respondents. The odds of Black households being food-insecure as compared with white households fell from 3.56 (95% CI: 3.30-3.85) to 1.88 (95% CI: 1.70-2.08) with adjustment for household socio-demographic characteristics. In contrast with white households, there was relative homogeneity of risk of food insecurity among Black subgroups defined by immigration status, household composition, education, and province of residence. Homeownership was associated with lower probabilities of food insecurity for Black and white households, but the probability among Black owners was similar to that for white renters (14.7% vs. 14.3%). Black households had significantly higher predicted probabilities of food insecurity than their white counterparts across all main sources of household income except child benefits and social assistance.Being racialized as Black appears to be an overriding factor shaping vulnerability to food insecurity for the Black population in Canada. Future research and public policy on food insecurity should seriously consider the role of racism at the systemic and institutional levels.RéSUMé: OBJECTIFS: Comprendre la vulnérabilité différentielle de la population noire à l’insécurité alimentaire des ménages par rapport à la population blanche au Canada. MéTHODE: À l’aide des données sur les ménages comptant des répondants noirs et blancs dans les cycles combinés de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2005 à 2014, nous avons analysé les 18 questions du Module d’enquête sur la sécurité alimentaire des ménages (N = 491 400). Nous avons exécuté des modèles de régression logistique et multinomiale bivariés et multivariés en utilisant la race des répondants, leur statut d’immigration et six variables prédictives bien établies de l’insécurité alimentaire des ménages dans la population générale. D’autres modèles de régression logistique multivariés ont aussi été exécutés, avec des interactions entre la race et chaque variable prédictive afin de produire des probabilités prédites. RéSULTATS: La prévalence pondérée de l’insécurité alimentaire des ménages était de 10 % pour les répondants blancs et de 28,4 % pour les répondants noirs. Après la prise en compte du profil sociodémographique des ménages, la probabilité d’insécurité alimentaire chez les ménages noirs comparativement aux ménages blancs est passée de 3,56 (IC de 95 % : 3,30-3,85) à 1,88 (IC de 95 % : 1,70-2,08). Contrairement aux ménages blancs, le risque d’insécurité alimentaire était relativement homogène dans les sous-groupes noirs définis selon le statut d’immigration, la composition du ménage, l’instruction et la province de résidence. L’accession à la propriété était associée à une plus faible probabilité d’insécurité alimentaire tant dans les ménages noirs que dans les ménages blancs, mais la probabilité chez les propriétaires noirs était semblable à celle des locataires blancs (14,7 % c. 14,3 %). Les probabilités prédites d’insécurité alimentaire étaient sensiblement plus élevées dans les ménages noirs que dans les ménages blancs pour toutes les sources de revenu des ménages sauf les prestations pour enfants et l’aide sociale. CONCLUSION: Le fait d’être racisé comme une personne noire semble être un facteur déterminant de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire dans la population noire au Canada. Les études et les politiques publiques futures sur l’insécurité alimentaire devraient envisager sérieusement le rôle du racisme à l’échelle systémique et institutionnelle.

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